Ancienne cycliste sur la région parisienne, notamment au CSM Villeneuve-la-Garenne, Mathilde Clouard se livre sur sa nouvelle vie depuis qu’elle a mis sa carrière en suspens pour se consacrer à la photographie.
Radio Peloton : Vous êtes une ancienne cycliste, avez vous définitivement arrêté la compétition ?
Mathilde Clouard : Oui j’ai définitivement arrêté ! Cependant je continue en loisir quand j’ai du temps libre car j’aime ce sport. Cette façon de se faire mal, que ce soit individuel ou collectif !
Radio Peloton :Et quels sont vos meilleurs souvenirs sur le vélo en compétition ?
Mathilde Clouard :Les coupes de France ! Cela reste mes plus beaux souvenirs car il y avait de l’ambiance et puis être au départ avec de tels coureurs comme Juliette Labous ou même Clara Copponi me montrait que malgré mon faible niveau tout était possible, que tout le monde peut y arriver !
Radio Peloton :Arriver à atteindre son rêve ? Quel était le votre ? Passer Pro ?
Mathilde Clouard :Mon rêve était de courir avec les meilleurs de ma catégorie et de les battre ! Mais cela reste un rêve…
Radio Peloton :Que pensez vous de l’évolution du cyclisme féminin ces dernières années qui s’est développé médiatiquement avec notamment le titre de championne du monde de Pauline Ferrand-Prevot ?
Mathilde Clouard :Malgré les nombreux titres de Pauline je pense qu’on parle pas suffisamment des filles. Ou alors nous parlons toujours des mêmes. Ce qui est dommage !
Radio Peloton : Les mentalités vont-elles évoluer, selon vous ?
Mathilde Clouard :Peut-être que dans quelques années les mentalités vont évoluer dans le bon sens, le futur nous le dira !
Radio Peloton :Pensez vous qu’un Tour de France féminin peut faire son apparition ?
Mathilde Clouard :Pourquoi pas. On peu dire qu’on est sur la bonne voie avec la Route de France qui est une course professionnelle féminine sur plusieurs jours !
Radio Peloton :Pour finir, le cyclisme a t il marqué votre quotidien voir même votre vie ?
Mathilde Clouard :Côté métier pas vraiment. J’aimerais être gendarme. Cette année j’ai postulé pour un BTS de communication pour avoir quelque chose à coté. Faire du journalisme dans le cyclisme m’aurait beaucoup plus.Changer ma vie ? Je pense que cette vie m’était destinée. Mon défunt grand père était déjà dans le monde du cyclisme, puis mon père s’y est mis. Je m’y suis mise également, pour le coté famille. Puis j’ai rencontré mon copain. Je pense donc que je poursuivrais ce sport toute ma vie !
Propos recueillis par Etienne Servillat