« Le Grizzly » Jayson Rousseau Richardson, coureur chez Sojasun Espoir, se confie, à 22ans, sur sa saison en cours, ses multiples objectifs et son statut au sein de sa nouvelle équipe ! Il dispute actuellement le Tour de la Guadeloupe.
Radio Peloton : Vous êtes passé très près de votre premier podium avec votre 4ème place lors du championnat de Bretagne, quels sont vos prochains objectifs ?
Jayson Rousseau Richardson : Oui je ne suis vraiment pas passé loin d’un très bon résultat. A long terme mes prochains objectifs sont le Tour de Guadeloupe et le Championnat de France Espoir où j’espère bien figurer !
Radio Peloton : En remportant votre première victoire de la saison ?
Jayson Rousseau Richardson : Oui cela aurait été l’idéal car je cours un peu après depuis le début de l’année et l’impatience est de plus en plus forte. Mais je sais que cela n’es qu’une question de temps !
Radio Peloton : On l’espère pour vous ! Vous avez fait une belle course au Paris Roubaix Espoir, est-ce votre rêve de remporter ce monument comme l’a fait Matthew Hayman cette année ?
Jayson Rousseau Richardson : Hum honnêtement pour l’instant je n’ai aucune course qui me fait rêver. Je prend du plaisir sur toutes les courses dès que je me sent bien. Après je suis particulièrement à l’aise sur les pavés donc oui je suis forcément un peu plus attiré par ce type de classique.
Et qui ne rêve pas de remporter Paris Roubaix, je pense que tout coureur qui se respecte aimerait pouvoir soulever au moins une fois ce pavé tout en haut du podium
Radio Peloton : Quel est votre statut au sein de votre nouvelle équipe ? Il y a t-il un leader ou chacun saisi les opportunités qui se présentent ?
Jayson Rousseau Richardson : Dans l’équipe je suis le sprinteur, il n’y a pas vraiment de leader et c’est un peu notre faiblesses depuis peu car nous avons perdu Fabrice Seigneur qui s’est reconverti professionnellement. J’aurai pu endosser ce maillot mais malheureusement mes résultats n’ont pas du tout été à la hauteur de mes espérances alors je reste un peu en retrait pour l’instant car donner des directives alors qu’on ne possède pas de résultats ne colle pas et c’est tout simplement impossible.
Radio Peloton : Et pour finir, pourquoi ce surnom, Le Grizzly ?
Jayson Rousseau Richardson : Hum c’est un peu particulier. Aux Antilles les gens aiment bien donner des surnoms de prédateurs aux coureurs et un jour un ami d’enfance a remarqué que je n’en avais pas. Il en est venu à conclure que vu que j’etais grand black, souvent de mauvaise humeur le matin et que je passe la plupart de mon temps à dormir et manger on allait m’appeler Le Grizzly. J’ai bien aimé l’idée alors j’ai laissé et petit à petit les gens ont commencé à m’appeler de cette façon sur le bord des routes à ma grande surprise ! C’est ce que j’aime en Guadeloupe, chaque personne est unique et tout le monde connait tout le monde. Cela a des mauvais côtés mais c’est aussi ce qui fait la spécialité de l’île !
Propos recueillis par Etienne Servillat.
Photo : Gwen Garot