Photographe présent tous les dimanches ou presque sur les compétitions cyclistes, Nicolas Vaucouleur était sur le championnat d’Europe sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines.Le webmaster du site Vélostar.fr revient sur son expérience de ses cinq jours dans le chaudron yvelinois.
« Une équipe à suivre dans les années futures »
Radiopeloton : Nicolas, que retenez vous de votre championnat d’Europe à Saint-Quentin-en-Yvelines ?
Nicolas Vaucouleur : Je vais commencer par le plus simple, le nombre de médailles. Sept au total dont trois en Or ! L’équipe de France en poursuite par équipes, Lafargue sur le kilomètre ou encore Ermenault en poursuite individuelle nous ont permis de renouer avec la victoire après les échecs des mondiaux et surtout des Jeux Olympiques. Mais au delà des médailles, c’est aussi une nouvelle génération qui rentre en piste. Sébastien Vigier, pour ses premiers championnats d’Europe termine cinquième, au porte de la finale sur la vitesse et Charlie Conord prend une médaille de bronze. Beaucoup étaient venus pour prendre de l’expérience et au final, nous ramenons des médailles. Ça sera une équipe à suivre dans les années futures.
Radiopeloton : Que restera votre plus grand moment de la semaine ?
Nicolas Vaucouleur : Il y a eu beaucoup de bons moments, mais je dirais le sacre de Corentin Ermenault sur la poursuite individuelle. Deuxième temps des qualifications à deux secondes du champion du Monde en titre, Filippo Ganna, on pensait que ça serait mission impossible d’aller chercher l’or ! Un départ canon, jusqu’à presque 4 secondes d’avance à mi parcours, le titre semblait promis au français. Mais le retour en force de l’italien nous a donné des sueurs froides revenant à moins d’une seconde dans le final. Et la suite nous la connaissons, en faveur du français.
Radiopeloton : Vous avez aussi des points négatifs sur ce championnat d’Europe…
Nicolas Vaucouleur : Ce n’est pas facile d’organiser un tel évènement, mais certaines épreuves comme le premier soir se sont terminées à près de 00h00. Il y avait aussi de longues pauses en milieu de journée, le samedi durant trois heures et le dimanche deux heures. Le vélodrome n’était pas plein en semaine alors que nous étions en vacances scolaires. C’est triste, c’est un championnat d’Europe quand même. Le spectacle que doit être cet événement était amorphe à certains moments du coup.
Radiopeloton : Ce championnat d’Europe vous a donné envie d’essayer le cyclisme sur piste ?
Nicolas Vaucouleur : Bien sur que ça donne toujours envie. Mais le pignon fixe peut être un frein. J’ai déjà eu la chance de faire des stages sur piste et c’est vraiment très intéressant et l’ambiance y est particulière. C’est une fête autour de la piste !
Radiopeloton : Sur quelles épreuves vous verra-t-on prochainement ?
Nicolas Vaucouleur : Je suis dès demain sur le cyclo-cross de Viry-Châtillon (Essonne), en voisin, avant de retourner à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), le 6 novembre pour le Grand Prix de Vélizy. J’essayerais dans la mesure du possible de couvrir le Challenge Hivernal.
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