Licencié en D1 à l’US Métro-Transports, Abdekarim Achour écume depuis de nombreuses années les pelotons franciliens. Ancien vainqueur de la nocturne de Vigneux-sur-Seine en 3e catégorie, l’ancien sociétaire du CSM Puteaux prend toujours autant de plaisir sur le vélo.
« Transmettre ce que je sais aux jeunes »
Radio Peloton : Abdel, comment juges-tu ton début de saison cycliste ?
Abdelkarim Achour : Je suis plutôt satisfait de mon début de saison sachant que j’ai roulé tout l’hiver avec l’école de vélo du club. A cela j’ai dû faire une ou deux sorties quand le temps était favorable. Je n’avais pas véritablement couru depuis ma chute il y a maintenant deux ans du côté d’Auneau. Je suis très content de retrouver les pelotons.
Radio Peloton : On te sent heureux à l’US Métro-Transports…
Abdelkarim Achour : Je me sens bien dans cette équipe. J’étais venu à l’USMT grâce à la présence d’amis de longues dates, Bruno Croquison, Gilles Rémy. J’aime bien transmettre ce que je sais aux jeunes de l’école de vélo, notamment sur l’aspect sécurité routière sur lequel je suis très ferme.
Radio Peloton : Tu pratiques également le cyclo-cross l’hiver…
Abdelkarim Achour : C’est une discipline que j’aime bien. C’est plus facile d’être sur les photos dans cette discipline qu’en peloton (sourires). J’aime également donner un coup de mains sur les organisations en tant que bénévoles. J’aimerai faire plus mais avec mon boulot de chauffeur de car, c’est compliqué. Je bosse régulièrement le week-end. Il ne faut pas oublier sans bénévoles, pas de courses.
Radio Peloton : Tu as cette saison une licence en D1…
Abdelkarim Achour : J’aime bien revoir les potes de cette catégorie. Il y a une bonne ambiance à l’arrière. Après je trouve que le cyclisme a beaucoup changé quand même. Je vois beaucoup de coureurs très forts et qui courent sur la réserve, sans même tenter de partir ou alors de brèves attaques sans insister. C’est dommage ce genre de coureurs pourraient garnir la 3e catégorie où il y a de moins en moins de coureurs. Mon bémol reste les déchets jetaient par certains en compétition, pour moins de deux heures d’efforts.Des coureurs n’ont pas compris qu’il est de plus en plus difficile d’organiser en fait.
Radio Peloton : Que vises-tu cette année Abdel ?
Abdelkarim Achour : Je n’ai que très peu de repos et je travaille beaucoup le week-end. Les courses sont souvent en fonction de mon planning. Mon objectif était de pouvoir refaire un raid longue distance avec les potes qui repartent en Espagne. C’est un effort que j’aime sur des parcours difficiles et de beaux paysages en guise de décor. On fait cela sans se prendre la tête. Malheureusement je n’ai pas eu mes congés cette année.
Photo : Loïc Manceau.
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