Alexandre Berton-Mani semble avoir passé un cap cette année ! Après avoir pas mal bourlingué de clubs en clubs, le coureur de 26 ans brille sous les couleurs du VCA du Bourget en cette saison 2020 si particulière.
« Aujourd’hui je ne me fixe pas de limites »
Radio Peloton : Alexandre, vous vous mettez en évidence cette saison…
Alexandre Berton-Mani : Mes performances sont intéressantes sans être folles avec une montée en puissance progressive. J’ai eu un Triangle Sud Berry délicat. Une bonne chute a freiné cette progression il y a un mois, la seule fois où je me suis senti fort et en pleine possession de mes capacités.
Radio Peloton : Pourtant votre bilan sportif reste très honorable…
Alexandre Berton-Mani : J’en suis à une victoire à Puiselet (Seine-et-Marne) en Ufolep, une place de 2, une de 3 deux de 4 et une de 6. A partir de février j’ai fait un gros travail de préparation mentale pour me libérer, avec « l’académie de la haute performance » qui m’a permis de me libérer, gagner en confiance, en sérénité, en relâchement détachement et « jouer » sur le vélo sans pression.
Radio Peloton : Le travail commence à porter ses fruits…
Alexandre Berton-Mani : J’ai aujourd’hui conscience de mes capacités et qualités. Avec cette prise de conscience j’ambitionne de m’exprimer plus haut, à moyen terme l’objectif est de jouer devant en élite. Je me suis très longtemps handicapé par un manque de confiance, de blessures et de non autorisations qui faisaient que je ne prenais pas l initiative ou n’y croyais pas. Aujourd’hui je ne me fixe pas de limites.
Radio Peloton : Que reste votre plus beau souvenir de cette saison 2020 si particulière ?
Alexandre Berton-Mani : Mon plus beau souvenir restera sans doute ma première sortie post- confinement, d’avoir pu ressentir le vent, la sensation de vitesse et cette évasion que le vélo permet, nous sommes privilégiés.
Radio Peloton : Vous serez toujours pensionnaire du VCA du Bourget en 2021 ?
Alexandre Berton-Mani : C’est ma dernière au VCAB…En 3eme catégorie! Je vais prendre une deux pour rouler régulièrement en première voire en élite et contribuer à la progression d’un groupe où je me sens bien et qui vit en osmose, je souhaite que cette dynamique continue et je compte prendre ma place parmi les éléments moteurs du VCAB l’an prochain.
Propos recueillis par Loïc Manceau.