La petite reine a adopté Christophe Sao-José ! Après avoir longtemps pratiqué la course à pied, le val-de-marnais fait maintenant le bonheur du Team 94 Cycling en tant que coureur mais aussi en tant que dirigeant.
« Ce sport est très proche de ce qui me plait dans la course à pied »
Radio Peloton : Christophe, vous êtes un vrai novice dans le cyclisme de compétition…
Christophe Sao-José: J’ai pris ma première licence départementale en 2018 pour faire quelques courses et comprendre un peu mieux les exigences physiques de ce sport et en avoir « une vision de l’intérieur du peloton » même si « je sautais beaucoup »! Je commence sérieusement cette annéeà m’entrainer suite à un problème au genoux qui m’empêche de continuer à pratiquer ma discipline de prédilection qui est la course de fond court et demi- fond (cross, 3000m-5000m piste, 10km etc…). De mémoire mon dernier chrono sur 10km était de 34’26 en décembre 2019 juste avant le confinement, je devais peu à peu aller chasser les 33′ sur la distance pour à terme tenter les 2h30 au marathon.
Radio Peloton : Comment avez-vous connu le Team 94 Cycling ?
Christophe Sao-José: N’étant pas du tout issu du milieu cycliste mon fils et moi sommes entrés par pur hasard à la Team94, l’encadrant EDV de l’époque prospectait avec sa femme devant l’école maternelle de mon fils Tiago au moment où je cherchais une activité où l’inscrire. Il a fait une séance d’essai et ça lui a plu… Tiago était prélicencié à l’époque et est benjamin 1 cette année.
Radio Peloton : Qu’est-ce que vous plait dans ce club ?
Christophe Sao-José : C’est l’esprit familial, l’histoire, le fait de voir que certains cyclistes de haut niveau aujourd’hui passés par l’école de vélo prennent encore le temps de passer voir les enfants, les encadrés ou les accompagner quelques heures !
Radio Peloton : Vous êtes investi en tant que bénévole au sein du club notamment dans l’encadrement de l’école de vélo…
Christophe Sao-José : Je suis monté sur le vélo pour accompagner les encadrants de l’époque et j’ai pu ainsi commencer à apprendre. Etant un compétiteur, passionné de la performance, j’ai beaucoup observé, posé des questions, je me suis documenté… j’ai commencé à démonter les vélos, les roues, je me suis engagé sur quelques courses pour mieux comprendre l’effort de la course cycliste! Ce sport est très proche de ce qui me plaît dans la course à pied au final, le dépassement de soi, le combat fasse à soi-même et ses adversaires, la douleur qu’il faut apprendre à maîtriser!
Radio Peloton : Le sport a toujours rythmé votre vie…
Christophe Sao-José : J’ai pratiqué beaucoup de sports, mais ma spécialité était la course à pied. J’ai été détecté au collège Louis Pergaud de Maurepas (78) pour intégrer la section sport-études athlétisme en demi-fond, j’ai ensuite continué le sport-étude (nommée option sport à l’époque) au lycée des 7 mares d’Elancourt (Yvelines). Bac E.S. en poche. Je me suis naturellement dirigé vers une première année en STAPS à Orsay (Essonne), cursus que j’ai arrêté en deuxième année à la suite d’une opportunité qui s’est offerte à moi dans un tout autre domaine!
Radio Peloton : Comment jugez-vous votre début de saison en tant que coureur ?
Christophe Sao-José : Mon début de saison en tant que coureur n’a rien à voir avec ce que j’ai pu faire lors de mes apparitions sur les quelques courses que j’ai fait les années précédentes, je ne subis plus la course, je prends des places d’honneur. Cependant le coup d’œil, le placement, l’instinct, sont des aspects à travailler en enchaînant les courses et en variant les situations.
Radio Peloton : Et en tant qu’encadrant ?
Christophe Sao-José : En tant qu’encadrant nos résultats sont encourageants, nous avons un petit groupe cette année, ils sont très bien équipés grâce à l’association et Patrice Lerus surtout, les enfants les plus assidus à l’entrainement sont régulièrement placés et sur les podiums de leurs catégories. Nous avons de nombreux projets, certains qui aboutiront et d’autres pas, mais il y a de la vie et de l’engouement comme notre stage piste/route (vélodrome Raymond Poulidor de Bonnac-La-Côte) au mois de février du côté de Limoges(Haute-Vienne) avec nos jeunes amis martiniquais de Madinina Bikers.
Photo : Loïc Manceau.