Les années passent à vitesse grand V pour Loïc Jacquart ! A bientôt 40 ans, le coureur du VC Fontainebleau-Avon-CAPF fait toujours honneur au club présidé par Stéphane Colas dans la catégorie access 1. Dix ans auparavant, le Seine-et-Marnais réussissait la performance de remporter trois courses D1 en trois semaines, Villeneuve-sur-Bellot, Larchant, Dourdan.
« Si le plaisir est là, le reste suivra »
Radio Peloton : Loïc, c’est votre treizième saison au VC Fontainebleau-Avon-CAPF…
Loïc Jacquart : J’avais rejoint le club en premier lieu par proximité, comme beaucoup de coureurs le font quand il débute le cyclisme de compétition à vrai dire. J’ai un moment envisagé quitter le VCFA-CAPF quand j’évoluais en 2e catégorie FFC, mais je suis attaché au club et à ses dirigeants.
Radio Peloton : Comment voyez-vous l’évolution de la structure depuis votre arrivée ?
Loïc Jacquart : Elle est considérable. Le VCFA-CAPF a fait un gros travail de structuration dans toutes les catégories. C’est une belle chose de voir une école de vélo au club, ce qui n’existait pas à mon arrivée. Chaque pratiquant de cyclisme peut trouver son compte au VCFA-CAPF, le tout avec toujours beaucoup de plaisir.
Radio Peloton : Comment jugez-vous votre saison 2023 en access 1 ?
Loïc Jacquart : Il faut être lucide, elle n’est pas bonne pour le moment. J’ai été trop irrégulier dans mon hiver, mon enchainement de courses et dans ma manière de courir pour espérer obtenir des résultats probants sur la première partie de saison. Néanmoins, sur le plan collectif, j’ai pris du plaisir à travailler pour mes coéquipiers sur certaines épreuves.
Radio Peloton : Il y a dix ans, vous gagnez Villeneuve-sur-Bellot, Larchant et Dourdan en D1…
Loïc Jacquart : Le tout en l’espace de trois semaines. Je suis assez fier de cette performance surtout que nous n’étions pas vingt au départ, comme c’est de plus en plus le cas sur certaines courses, malheureusement. Ce sont des épreuves importantes du paysage francilien. Je suis assez attaché à cet aspect voire conservateur de ces épreuves qui marquent un calendrier de compétitions d’année en année. Je dirais que la plus belle a été Dourdan. J’étais plus attendu sur les terres essonniennes.
Radio Peloton : Vous pensez être capable de refaire la même chose ?
Loïc Jacquart : Non, pas à l’heure actuelle en tout cas. J’ai vieilli, ma motivation n’est plus la même. Je reste toujours autant généreux dans l’effort, mais le niveau a aussi progressé dans les catégories access.
Radio Peloton : Quels sont vos objectifs pour la deuxième partie de saison ?
Loïc Jacquart : Finir les courses ? (Sourires). Plus sérieusement, je rêve secrètement de retrouver le chemin de la victoire, mais dans un premier temps surtout celui du plaisir de la compétition. Si le plaisir est là, le reste suivra.
Photo : Loïc Manceau
Attentive aux performances de son frère, Frédérique Jacquart n’a pas épousé la même direction sportive que Loïc. La jeune trentenaire porte un regard attentif à la pratique cycliste de son ainé : « Discret sur ses victoires, il parle toujours avec enthousiasme de son sport passion.Il semble beau-coup apprécier les entraînements qu’il pratique avec ferveur et assiduité. Il s’y implique beau-coup.Ses compagnons de route m’apparaissent comme appartenant désormais pour lui à une se-conde famille .Parfois impatient et nerveux, Loïc m’impressionne souvent pourtant par son calme et son sang-froid …mais ce qui à mes yeux le caractérise le plus est je dirais une certaine droiture morale .Je suis fière de sa ténacité et de son humilité…Car finalement je n’apprends jamais de lui directement son palmarès sportif. Sa condition physique m’impressionne également énormément. Je lui souhaite de continuer aussi longtemps que possible la pratique du cyclisme, même en simple amateur , et de pouvoir qui sait, un jour à son tour encadrer de jeunes passionnés afin que la boucle soit bouclée ! »
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