Pensionnaire de l’US Ivry depuis 2015, Delphine Deker fait partie des féminines qui mettent avant le club francilien en FSGT. Polyvalente, la val-de-marnaise s’illustre tant aussi bien dans les sous-bois que sur la route.
« C’est une saison qui me semble assez aboutie »
Radio Peloton : Delphine, vous avez débuté le vélo en compétition à l’âge de 45 ans…
Delphine Deker : C’était en 2015. Dès ma première année, j’ai participé à des cyclosportives. J’ai été assidue sur ce type de compétition. Puis par la suite, j’ai découvert le cyclo-cross en 2019 avant d’en faire de même avec les courses sur route en circuit trois ans plus tard.
Radio Peloton : Qu’aimez-vous dans un sport comme le vélo ?
Delphine Deker : J’aime ce sport pour sa variété des pratiques, mais aussi parce que je ne blesse pas, que l’on peut aussi s’améliorer physiquement et techniquement. J’ai pratiqué la course à pied de 36 ans à 44 ans. Je suis partie de zéro dans le sport de compétition. Je n’avais pas fait de sport jeunes autre qu’à l’école, j’ai intégré un club d’athlétisme ce qui m’a permis d’apprendre la technique de course et de suivre des entraînements construits. Mon niveau est toutefois resté moyen.
Radio Peloton : Comment jugez-vous votre saison sportive 2024 ?
Delphine Deker : C’est une saison qui me semble assez aboutie. J’avais deux objectifs . Me qualifier pour les championnats du monde UCI et les championnats de France FSGT. Je me qualifie aux UCI en finissant 3e de ma catégorie lors de la cyclosportive 66 Degrés Sud et j’obtiens le titre de championne de France de ma catégorie . Par la suite, mon moment fort aura été d’obtenir le maillot de championne nationale FSGT et d’être Vice-championne nationale de CLM FSGT alors que ce n’est pas ma discipline. A contrario, le France masters FFC ne restera pas un grand souvenir, les conditions ne me convenant pas. Je n’espérais pas gagner mais rester dans l’échappée. Une erreur de placement fait que je décroche dans une descente.
Radio Peloton : Comment se déroule votre intersaison ?
Delphine Deker : Je suis en mode cyclo-cross avec en perspective le championnat National FSGT et le championnat de France masters FFC. Je vais surement pratiquer également un peu le e-cycling avant d’envisager la pratique du gravel en compétition la saison prochaine.
Radio Peloton : Toujours sous les couleurs de l’USI ?
Delphine Deker : Toujours ! C’est un club où l’on pratique le cyclisme sans se prendre la tête, de façon ludique et dans le respect de tous les pratiquants. La compétition n’est pas réservée qu’aux champions et championnes, il existe de nombreuses courses amateurs de tous les niveaux.
Photo : Loïc Manceau.