Charles-Henri Fouyer a été sur tous les fronts en cette année 2024 ! Le sociétaire de l’US Ezanville-Ecouen s’est distingué à la fois sur les compétitions FFC et Ufolep essentiellement du nord de la région parisienne. Avec l’idée de poursuivre sur cette lancée en 2025 ?
« Continuer à prendre du plaisir »
Radio Peloton : Charles-Henri, comment arrivez-vous à performer tant aussi bien aux courses FFC et Ufolep ?
Charles-Henri Fouyer : Concrètement, les courses access et Ufolep se ressemblent assez. On y retrouve les mêmes circuits, les mêmes distances, et même les mêmes coureurs parfois. Par exemple, la course de Baillet-en-France en FFC en fin de saison . Il y a peut-être un peu plus de monde en FFC, mais ce n’est pas trop difficile de s’adapter. La vraie différence, c’est sur les courses Open – Elite, qui sont plus longues et plus difficiles. Je m’y lance seulement quand je suis en bonne condition, comme beaucoup d’autres coureurs de ma catégorie.
Radio Peloton : Vous avez un parcours sportif assez atypique…
Charles-Henri Fouyer :À la base, je jouais au football jusqu’à mes 24-25 ans, mais à un niveau très modeste. Quand j’ai commencé à me lasser, j’ai basculé vers la course à pied, un sport très pratique, même si j’ai rapidement accumulé quelques pépins physiques. J’ai tenté de faire quelques courses, mais je n’étais vraiment pas bon. J’ai ensuite récupéré le vélo de mon père, et là, j’ai vraiment accroché. J’avais déjà roulé auparavant, mais rien de comparable. En 2012, j’ai pris une licence au club de Belloy-en-France pour rouler en groupe, et quelques mois plus tard, je me suis lancé dans ma première course Ufolep. J’ai commencé uniquement sur la route, puis j’ai tenté le cyclo-cross et le contre-la-montre.
Radio Peloton : Quelle comparaison pouvez-vous faire entre la FFC et l’Ufolep ?
Charles-Henri Fouyer : En Ufolep, la 1ère catégorie est la plus élevée. Un coureur peut y remporter 10 ou 15 courses par an. En FFC, c’est différent : on peut monter de catégories, mais certains préfèrent freiner pour éviter de monter. Sans parler des doubles licences dans différents clubs, ce qui rend les courses un peu spéciales. Ce sont deux systèmes avec des spécificités bien distinctes. En début de saison, je choisis des courses avec beaucoup de participants en Access ou certaines courses Ufolep, mais quand mes objectifs approchent, vers mai ou juin, je préfère les épreuves Open, voire Elite, non pas pour le résultat mais pour l’expérience. Ce sont vraiment des courses différentes, et j’aime beaucoup ça.
Radio Peloton : Vous voilà déjà tourné vers 2025…
Charles-Henri Fouyer : A 43 ans, j’ai déjà eu la chance d’atteindre bon nombre de mes objectifs. Pour l’année prochaine, je prévois une saison de route plutôt classique, mais au sein d’une nouvelle équipe. J’espère que cela apportera une nouvelle dynamique et que je serai au niveau des années précédentes. L’idée est de continuer à prendre du plaisir en étant acteur sur les courses.
Propos recueillis par Victor Grézaud.
Photo : Gérard Briand.
Lire la suite