Sam Penaud continue son bout de chemin sur les vélodromes ! A 20 ans, le pistard de l’US Créteil pourrait bien être l’un des hommes à suivre dans les disciplines du sprint à l’échelle nationale. « Après avoir était contraint d’arrêter ma pratique du saut à ski en compétition, je me suis mis à pratiquer le cyclisme sur route avant de goûter à une journée sur la piste avec le Comité Départemental de Saône-et-Loire. J’ai retrouvé des sensations comme en saut à ski notamment quand on plonge dans les virages. J’ai toujours eu un physique costaud, je prenais plus de plaisir sur la piste ! » sourit celui qui concilie sa vie d’athlète de haut-niveau avec des études d’infirmier. « Après mes trois titres de champion de France et mon championnat d’Europe, ma première année chez les espoirs a été plus compliquée » reconnait Sam Penaud en n’hésitant pas à aborder le terme souvent tabou de… dépression. « J’ai connu un vrai passage à vide qui m’a forgé un mental et qui m’aide aujourd’hui à puiser au fond de moi et à sortir de ma zone de confort ». Arrivé au sein de l’US Créteil à la suite de sa deuxième année chez les U-19, le Mâconnais est honoré de porter les couleurs du prestigieux club val-de-marnais. « C’est Claude Cherod qui m’a encouragé à venir dans la structure. De grands noms ont porté ce maillot tant aussi bien sur route que sur piste. Forcément quand on voit le palmarès on a envie ! Le club me permet d’avoir un encadrement de qualité, du matériel, des entraîneurs. Je ne suis plus tout seul comme je l’étais à Mâcon. On a bâti un projet à long terme avec le club, avec un seul objectif celui de briller chez les espoirs notamment avec les championnats d’Europe 2025 et 2026 puis chez les élites » affiche le sprinteur de 20 ans conscient d’arriver petit à petit dans la force de l’âge. « L’objectif est d’exceller sur piste. On a pu me proposer auparavant des équipes route UCI, de revenir sur la route mais pour le moment ce n’est pas dans mes plans, j’aime l’entraînement pluridisciplinaire de la piste et j’ai encore pleins de choses à apprendre. Si demain le plaisir n’est plus là alors on verra, mais pour le moment c’est sur le parquet que je m’épanouis » affiche un Sam Penaud prêt à déplacer des montagnes en 2025.
Victor Grézaud.
Photo : Nicolas Vaucouleur.
