Gilles Ardin fait partie de ses passionnés dans le milieu du cyclisme pour qui le mot vélo pourrait être tatoué sur le torse. Après des débuts à 17 ans au Sprinter Club, structure anciennement dans le 13e arrondissement de Paris, Gilles Ardin a poursuivi sa carrière à l’AS Printemps, l’US Gentilly, le CS Cigogne (Hispano-Suiza) avant de se poser au VC Savigny-sur-Orge à la fin des années 90, formation dont il est le président depuis huit ans. Investi au sein du CDC 91 dans l’intérêt du cyclisme essonnien, le père du coureur départemental, Vincent Ardin, l’est tout autant au sein du Comité Régional où il préside la Commission d’Appel de Disciplines.
« J’ai toujours été dans la vie associative et sportive quelque soit le sport pratiqué par mes enfants, j’ai même été chronométreur en natation en plus de commissaire de courses sur route » souligne le dirigeant savinien, marqué en tant qu’entraîneur par la victoire de ses cadets du VCS en 2005 devant l’EC Montgeron-Vigneux.
« J’en ai encore la larme à l’œil en y pensant » glisse l’essonnien de 60 ans très touché par le décès tragique de son coureur Adrien Pinto, comme l’ensemble du monde du cyclisme.
Gilles Ardin est aussi un vrai collectionneur avec près de 250 voitures miniatures du Tour de France ,25000 photos publicitaires et cartes postales de coureurs cyclistes.
« J’ai un faible pour celle de Francois Faber, vainqueur du Tour 1909 écrite par lui-même à un ami » avoue le président du trente-et-unième club francilien en 2016. Cette nouvelle année s’annonce chargée en projet pour Gilles Ardin avec notamment la poursuite de l’écriture de son livre sur les vélodromes de France qu’il espère finir à l’horizon 2018.
La réussite sportive du VC Savigny-sur-Orge ainsi que la belle dynamique d’entraide des clubs essonniens comptent également beaucoup pour lui en ce début d’année 2017.
Photo : Sabrina Bonnat-Kerloch.