Interview de… Jérôme Singery (US Alfortville)

Le polo-vélo est une discipline méconnue mais qui possède une riche histoire en France, notamment à l’US Alfortville (Val-de-Marne), un club emblématique de ce sport. Jérôme Singery en est l’un des acteurs passionnés et engagés. Entre son parcours, la structuration du polo-vélo, les défis pour l’avenir , le joueur val-de-marnais nous livre son regard sur cette discipline et ses perspectives.

« Le polo-vélo mérite d’être mieux connu et reconnu »

Radio Peloton : Pouvez-vous nous raconter comment vous avez découvert le polo-vélo ?

Jérôme Singery : J’ai découvert le polo-vélo quand j’étais minime dans mon club, l’ES Gervais-Lilas, où je courais sur route. Ils avaient une section polo-vélo, et pendant une période hivernale, mon entraîneur de route m’a conseillé d’essayer le polo pour travailler le moulinage.Ce qui m’a attiré, c’est l’esprit d’équipe et le fait de découvrir une autre facette du cyclisme.

Radio Peloton : Quelques années plus tard, vous êtes devenu une figure emblématique de la discipline en région parisienne sous les couleurs de l’US Alfortville…

Jérôme Singery : L’US Alfortville est un club formateur et dynamique. Grâce à notre école de vélo, qui aide les jeunes à travailler leur adresse et leur équilibre, nous proposons plusieurs disciplines, aussi bien pour les jeunes que pour les adultes. Chaque année, nous participons au championnat de France et au championnat d’Europe, ce qui contribue à la reconnaissance du club.

Radio Peloton : Comment se prépare une saison de polo-vélo ?

Jérôme Singery : Une saison se prépare sur plusieurs plans. Physiquement, avec des entraînements sur route et du renforcement musculaire. Sur le terrain, on travaille la technique, les stratégies et l’entretien du matériel comme les vélos ou les maillets. Cette année, nos principaux objectifs sont de finir dans le top 3 du championnat de France et de décrocher le titre de champions d’Île-de-France. Un entraînement type commence toujours par un échauffement et un contrôle du matériel. Ensuite, on enchaîne les exercices de tir, les techniques spécifiques et les stratégies collectives. Pour bien performer, il faut avant tout être passionné, avoir une bonne hygiène de vie, s’entraîner régulièrement et posséder un véritable esprit d’équipe. L’exigence envers soi-même est également essentielle.


Radio Peloton : L’US Alfortville s’investit à l’échelle locale en polo-vélo…

Jérôme Singery : Chaque mardi soir, nous avons la chance de pouvoir utiliser une structure scolaire avec une cour et un gymnase, ce qui nous permet de toucher les jeunes directement dans leur environnement. Nous organisons aussi des tournois d’initiation avec d’autres clubs d’Île-de-France, comme Combs-la-Ville ou le Parisis AC 95, qui participent aussi à ce genre d’initiatives. Le partage des terrains n’est pas toujours simple. Nous partageons notre espace avec un club de football et un club de pétanque. Même si l’entente est bonne, il est parfois difficile de trouver des créneaux adaptés. Heureusement, avec une bonne communication et du respect entre les clubs, on parvient généralement à trouver des solutions.

Radio Peloton : La discipline a dû mal à reprendre son envol sur la région parisienne…

Jérôme Singery : Le plus gros défi est de réussir à conserver les budgets tout en attirant de nouveaux pratiquants, surtout les jeunes qui passent beaucoup de temps sur les écrans et moins sur les terrains de sport. Il faut les sociabiliser dans le monde réel et leur montrer la richesse de cette discipline.Pour mieux faire connaître le polo-vélo, il faut miser sur la communication, organiser des tournois d’initiation et proposer des démonstrations dans les écoles pour toucher un public plus large.

Radio Peloton : En tant que passionné de vélo, quel regard portez-vous sur l’évolution des sports cyclistes en général, notamment en Île-de-France ?

Jérôme Singery : En Île-de-France, peu importe la discipline, il reste beaucoup de choses à améliorer, notamment en termes de communication, d’image du sport et d’organisation, qui sont malheureusement en déclin.Les baisses de budget et la diminution du nombre de bénévoles impactent directement le développement des clubs. Il faut vraiment trouver des solutions pour redynamiser les sports cyclistes dans la région. En ce qui concerne la discipline que je pratique, Le polo-vélo est assez unique. Il allie technique, esprit d’équipe et passion. Il mérite d’être mieux connu et reconnu. Mon souhait est de voir plus de jeunes s’y intéresser et d’assurer un avenir solide à ce sport.

Propos recueillis par Victor Grézaud.

Photo : Loïc Manceau.

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Interview … d’Eddy Bevre (AJA-Franck Pineau)

Eddy Bevre est une figure incontournable du cyclisme amateur hexagonal ! Ancien sociétaire du VC Fontainebleau-Avon ou encore ancien président de l’AC Saltusien , il est l’homme derrière de nombreux événements phares à l’image de La Franck Pineau, La Cédric Pineau Gravel ou encore plus récemment le Challenge Franck Pineau. Ce dernier ouvrira ses portes ce dimanche à Chevannes (Yonne).

 

« Être acteur sur le terrain »

 

Radio Peloton : L’année 2025 s’annonce chargée pour vous avec la Franck Pineau, la Cédric Pineau et plus récemment la mise en place du Challenge Franck Pineau…

Eddy Bevre : Avec le Challenge Franck Pineau, nous proposons un événement de mars à septembre. Cette compétition est un défi structuré en plusieurs étapes. En ouverture de ces épreuves, des courses de niveau access et open sont aussi organisées.
La Franck Pineau est notre épreuve phare (28ème édition), avec des randonnées vélo route, VTT, gravel , même des parcours pédestres et un parcours trail. Tous les départs sont au Stade Abbé Deschamps à Auxerre. L’édition est ouverte à tous, y compris les amateurs de vélos couchés et e-bikes.
La Cédric Pineau Gravel(3ème édition) se concentre sur le nord du département avec des parcours variés pour les amateurs de gravel. Pour 2025, La Franck Pineau proposera neuf parcours de randonnée vélo route, deux parcours VTT, deux parcours gravel, trois parcours pédestres dont un dans Villeneuve- sur -Yonne pour faire découvrir l’histoire de cette ville avec un guide.

Radio Peloton : Comment vous est venue l’idée du Challenge Franck Pineau ?

Eddy Bevre : Ce challenge est né d’une idée partagée avec Franck Pineau. Nous avons créé « AJA Franck Pineau » avec l’AJA Auxerre pour structurer ces événements. L’objectif est clair . Redynamiser le cyclisme amateur local, surtout chez les jeunes, en proposant un trophée avec plusieurs épreuves, un classement général, et des maillots distinctifs de classements annexes.

Radio Peloton : Organiser des manifestations sportives est un véritable défi logistique…

Eddy Bevre : Sur La Franck Pineau, nous mobilisons entre 60 et 80 bénévoles le jour de la manifestation. La Cédric Pineau gravel étant en développement nous sommes une vingtaine de bénévoles le jour -J. Concernant, notre challenge, cela dépend aussi du parcours, mais pour le prix d’ouverture, nous comptons une trentaine de personnes qui nous aide. Ils assurent la sécurité, les inscriptions, la gestion des parcours et l’animations. Nous bénéficions aussi du soutien de médias spécialisés comme Cycle Magazine, Vélo Tout Terrain Magazine et Radio Peloton.

Radio Peloton : Quelles sont vos attentes autour de cette épreuve ?

Eddy Bevre : Pour 2025, l’objectif est d’accentuer notre focus sur les jeunes U15 et U17. Le lancement du Challenge Franck Pineau est un premier pas. À long terme, nous souhaitons en faire un événement de référence régionale et renforcer la visibilité de nos partenaires pour pérenniser ce challenge.L’idée est aussi de donner l’envie de monter sur un vélo à nos jeunes dans nos villages, en voyant passer à tous les tours nos champions de demain.

Radio Peloton : Ce Challenge redynamise également le cyclisme FFC dans l’Yonne qui était en perte de vitesse ces dernières années…

Eddy Bevre : L’idée est de multiplier les opportunités de compétition et d’animer la scène cycliste locale. C’est une première et nous ferons un bilan en fin de saison. Le sport est un levier formidable pour créer du lien social et valoriser les territoires. Nos événements permettent aux jeunes de s’initier au cyclisme et de rêver d’accéder à un niveau plus élevé. Mais avant tout, le sport et le cyclisme en particulier, c’est aussi l’école de vie.

Radio Peloton : Au cours des dernières décennies , le cyclisme icaunais est intimement lié à la famille Pineau décennies…

Eddy Bevre : Dans les années 80 et début 90, Franck a été le seul coureur du département chez les « pros » donc forcément c’était une référence. Je me souviens qu’il était dans l’organisation du critérium d’après tour à Briennon sur Armançon alors qu’il était encore coureur et qu’il l’a remporté quand j’étais gamin en 1990. Il roulait avec les minimes et cadets l’hiver, malgré son programme d’entrainement sa saison professionnel, cela fait de bons souvenirs. Quand Franck, m’a appelé pour m’occuper de sa randonnée, cela a été une fierté pour moi. Etant copain également de Cédric, son fiston qui a été longtemps professionnel, on a créé La Cédric Pineau Gravel depuis 2022.

Radio Peloton : Vous aurez également une licence de coureurs en FFC et Ufolep cette saison…

Eddy Bevre : J’ai pris une licence UFOLEP à l’US Nemours-Saint-Pierre car c’est le club de ma famille et une licence FFC avec l’AJA Franck Pineau. Mon but est de participer à quelques compétitions locales et de promouvoir le Challenge en étant acteur sur le terrain si j’ai un peu de temps pour m’entrainer. Même si le monde avance, avec Franck, on est nostalgique des courses autour de nos clochers avec la fête foraines et autres festivités, c’est pourquoi le but de ce nouveau Challenge Franck Pineau est simple . Essayer de faire rêver les jeunes tout en renforçant les liens entre le cyclisme amateur et notre territoire.

Pour en savoir plus sur le Challenge Franck Pineau, rendez-vous sur www.lafranckpineau.fr

Photo : Loïc Manceau. 

Propos recueillis par Victor Grézaud.

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Interview de … Cyrielle Bourguignon (Team Cycliste en Danseuse)

Cyrielle Bourguignon fait partie des féminines qui écument les cyclo-cross de la région parisienne durant l’intersaison ! Ancienne spécialiste d’aviron dans l’Orléanais, la sociétaire du Team Cycliste en Danseuse (Seine-et-Marne) ne démord pas d’ambitions pour 2025.

« Plus je fais de courses, plus je me sens à l’aise

Radio Peloton : Cyrielle, cela fait peu de temps que vous pratiquez le cyclisme en compétition…

Cyrielle Bourguignon : J’ai commencé le cyclisme en 2020, et j’en suis à ma troisième saison de compétition. J’ai fait une pause durant la saison 2022/2023 où je n’ai pas du tout couru car je suis partie huit mois en Amérique latine. A mon retour en avril 2023, j’ai repris l’entraînement puis la compétition en 2023/2024.

Radio Peloton : Vous avez une progression constante sur route …

Cyrielle Bourguignon : L’année dernière, j’ai travaillé afin d’améliorer mon endurance fondamentale, mon rythme cardiaque montait vite et haut, il fallait que je puisse travailler ce côté-là. Pour la route plus spécifiquement, je me suis entraînée sur des circuits comportant des côtes, notamment dans le coin de Saint Cyr- sur -Morin ou ça monte bien afin de m’améliorer. Je suis assez grande. Ma taille et mon poids ne sont pas des atouts lorsque ça grimpe. (sourires)

Radio Peloton : Mais également en cyclo-cross…

Cyrielle Bourguignon : Dans cette discipline, j’ai surtout cherché à améliorer ma technique. Plus je fais de courses, plus je me sens à l’aise. J’essaie d’en faire le plus possible, dans les deux fédérations FSGT et Ufolep.

Radio Peloton : Comment jugez-vous votre saison dans les sous-bois ?

Cyrielle Bourguignon : Je me suis blessée deux fois en début de saison . Au mollet en septembre / octobre, puis à la cheville avec une belle entorse en décembre. Cependant, je suis plutôt contente de ma saison, j’ai quand même réussi à faire quelques courses. Je me suis adaptée et ai fait beaucoup de musculation, surtout le haut du corps, bien pratique en cyclo-cross.

Radio Peloton : Cette progression est d’ailleurs récompensée par deux podiums aux régionaux Ufolep et FSGT en cyclo-cross…

Cyrielle Bourguignon : Le 5/01 j’ai couru le championnat Régional FSGT ou je finis troisième. J’étais très contente de ce podium. Puis j’ai couru le 12/01 au championnat Régional UFOLEP ou je prends la deuxième place . Je me suis sentie en forme physiquement et suis assez satisfaite de ma préparation malgré les blessures

Radio Peloton : Quel est votre parcours francilien de cyclo-cross préféré ?

Cyrielle Bourguignon : Je dirais le cyclo-cross de Bois- le- Roi (Seine-et-Marne). Le circuit comporte des parties techniques (le sable, des dévers, montées d’escaliers). Je pense à celui-là car l’année dernière j’avais beaucoup peiné à cause de la technicité du circuit. Cette année, je me suis sentie beaucoup plus à l’aise et ai pu constater mes progrès. J’ai en plus mené une belle bataille pour la seconde place avec un copine licenciée dans le Nord, c’était très sympa.


Radio Peloton : Vous avez effectué vos premiers tours de roues en FSGT…

Cyrielle Bourguignon : Effectivement, cette année le club s’est affilié à la FSGT, j’ai pu découvrir de nouveaux circuits, un nouveau règlement et de nouveaux, nouvelles concurrentes. Globalement, je dirais que le niveau est assez similaire même si j’ai pu rouler avec des filles vraiment très fortes, avec une super technique. La grosse différence est le nombre de coureurs au départ .En FSGT il y a beaucoup plus de monde, cela demande de s’adapter pour les départs, pour doubler.

Radio Peloton : Sur quel plan pensez-vous devoir encore progresser ?

Cyrielle Bourguignon : Sur deux plans : d’abord le départ où je subis encore trop la montée rapide du cardio, il me manque cette explosivité nécessaire à être en tête dès le début. Ensuite techniquement, je le constate à chaque CX quand je perds quelques secondes à chaque virage parce que je freine encore trop souvent. Cela ne représente que quelques secondes à chaque fois mais sur l’ensemble des tours l’addition est salée à la fin, jusqu’à 30 ou 40 secondes !

Radio Peloton : Vous portez les couleurs du Team Cycliste en Danseuse présidé par votre père, Frédéric Bourguignon…

Cyrielle Bourguignon : Je m’y sens très bien, il s’agit d’un club de famille, mon père étant le fondateur, le président et l’un des membres les plus actifs. Mes parents s’y investissent énormément, entre les organisations, la vie du club, la recherche de sponsors, le bien être des membres. Chaque dimanche, Valérie, Sophie, Christiane qui ne sont pas cyclistes sont pourtant présentes .Elles font des gâteaux, encouragent, passent les bidons. Je ne peux qu’être admirative de cet investissement et j’aime mon club pour ça, pour ces valeurs de partage, d’envie et de passion. Sans eux rien ne pourrait se faire.

Radio Peloton : Quel serait votre plus grand rêve dans le vélo ?

Cyrielle Bourguignon : Je souhaiterai un jour pouvoir gagner un titre national, porter le maillot tricolore et ramener ce titre au Team Cycliste en Danseuse.

Radio Peloton : Avec quelle motivation abordez-vous 2025 ?

Cyrielle Bourguignon : Beaucoup de motivation, je me sens encore novice dans le cyclisme, j’ai encore beaucoup à apprendre. Je m’entraîne durement chaque semaine afin de m’améliorer, je pense avoir encore une belle marge de progression.

Radio Peloton : Quels sont vos modèles chez les pros masculins et féminines sur route ?

Cyrielle Bourguignon : Chez les masculins, j’apprécie le coureur américain Sepp Kuss. Son année 2023 fut incroyable autant pour avoir remporté le Tour d’Espagne que pour son esprit d’équipe. Il a été exemplaire ; montrer que les leaders ont absolument besoin d’une équipe et d’équipiers qui se « sacrifient » pour eux. Les grands tours ne se gagnent jamais seuls. J’aspire à rouler avec cet état d’esprit. Chez les féminines Lotte Kopecki avec son palmarès épatant, une puissance au sprint qui laisse rêveuse. Pour l’année à venir, j’ai hâte de découvrir Pauline Ferrand-Prévôt sur la route, le passage du VTT à la route me semble promettre une belle découverte.

Radio Peloton :  Et en cyclo-cross ?

Cyrielle Bourguignon : Lucinda Brand, elle ne lâche jamais rien, elle a un mental d’acier et n’arrête jamais avant la fin. Cet état d’esprit lui a permis d’aller gagner quelques très belles courses cette saison. Côté masculin, Lars Van Der Haar, pour la longévité de sa carrière, son esprit sportif. Il s’est illustré il y a peu en se remettant l’épaule avec sa selle durant le CX de Gullegem.Je ne conseillerais pas de reproduire ça mais cela montre à quel point ces coureurs sont des guerriers.

Photo : Loïc Manceau. 

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L’EC Montgeron-Vigneux en mode 2025

Il y avait des airs de rentrée des classes lors du rassemblement de l’EC Montgeron-Vigneux au marché de Montgeron (Essonne) en ce dimanche 5 janvier 2025 ! La formation francilienne effectuait son premier entrainement collectif de l’année avec pour l’occasion un parcours 100% essonnien concocté par Christophe Malet pour les jeunes catégories, Emmanuel Poisson chez les access et Thomas Delacour pour les open/U-19 le tout encadré par Fabrice Rottement, Jean-Claude Berneron ainsi que le président Marc Riebel.

 

Les coureurs de l’EC Montgeron-Vigneux ont évolué à allure régulière sur les routes essonniennes. Photo : L.M

Les conditions climatiques humides de milieu d’hiver n’ont pas rafraichi la motivation d’un groupe évoluant à une allure régulière dans une ambiance studieuse et bon enfant à l’image d’un Frédéric Cortiana de retour sur le vélo pour la première fois de l’année tout comme son collègue access, Vincent Nezot. Le programme du jour amenait les open et certains access vers  les côtes de Montconseil, d’Orgemont, de Mondeville ainsi que celles d’Etiolles en guise de dessert.

Les access/open de l’EC Montgeron-Vigneux entourent le président Marc Riebel à la sortie de Boissy-le-Cutté (Essonne). Photo : L.M

Cette remis en-bouche d’après les fêtes a permis à certains de digérer les excès, de retrouver les automatismes de groupe ainsi que de travailler dans l’optique des prochaines compétitions prévues dans un peu moins de deux mois. Cette première sortie a également été l’occasion d’intégrer les nouvelles recrues à l’image de Romain Pecome (SCA 2000 Evry), Isaac Burmann (Paris Cycliste Olympique), Ethan Cornus (les Rayons de l’Avenir), Rémi Marques (VC Savigny-sur-Orge) ou encore Mattéo d’Agostino (AS Corbeil-Essonnes) qui ont effectué leur premiers tours de roue sur route au sein d’un collectif prêt à faire de belles choses sur les routes franciliennes et de province. L’EC Montgeron-Vigneux partira en stage d’avant-saison à la Londe-les-Maures (Var), fin du mois de février.

Stéphane Cruveiller emmène le groupe dans la descente de Chevannes (Essonne). Photo : L.M

La fin de journée de l’EC Montgeron-Vigneux a été égayée par de bonnes nouvelles dans les sous-bois avec la victoire par équipe de son école de vélo sur la manche de coupe d’Île-de-France à Domont (Val d’Oise) et le titre régional FSGT de Laurent Corbeau dans la catégorie des vétérans à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). 

 

Photos : Loïc Manceau. 

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Philippe Humez à la tête de la section cyclotourisme de l’US Métro

Dans un contexte marqué par de profonds changements, Philippe Humez, président de la section cyclotourisme de l’US Métro depuis février 2024, partage les défis et ambitions liés à la reprise d’une section historique menacée de disparition.

 

Prise de fonction et reprise de la section

Je suis président de la section cyclotourisme de l’US Métro Transports depuis février 2024. En réalité, je préfère le terme de « responsable ». Cette responsabilité m’est revenue dans un contexte difficile, après la démission brutale de l’ancien bureau, qui a décidé de créer une nouvelle section à Antony.
Je faisais partie de ce bureau en tant que vice-président, mais j’étais en désaccord avec leur choix. Cette transition a été brutale et douloureuse. L’ancien bureau a entraîné la majorité des adhérents dans leur démarche, laissant la section au bord de la disparition. Il a fallu batailler pour qu’elle survive.
Aujourd’hui, nous sommes onze membres. Avec leur soutien, j’ai pu reconstruire la section. J’ai eu la chance d’être entouré de personnes attachées au club US Métro et à notre maison mère, la RATP. Ces liens ne sont pas uniquement professionnels : pour beaucoup d’entre nous, la RATP est une partie importante de notre vie.

Les défis rencontrés

Malheureusement, la RATP a pris une orientation différente vis-à-vis du sport d’entreprise. Elle ne subventionne plus le club US Métro et a vendu ses installations historiques de la Croix de Berny. C’est la ville d’Antony qui a repris les terrains et les locaux. Si elle en assure la maintenance, elle ne subventionne pas les activités.
Chaque section doit donc compenser ces pertes. Une solution serait d’augmenter fortement les cotisations pour maintenir les activités. Cependant, au sein de notre section, nous avons choisi une autre voie : conserver une cotisation modique et réduire nos activités.
La reconstruction de la section a également impliqué de recruter des responsables clés (secrétaire, trésorier, responsable sécurité) pour réaffilier la section à la Fédération Française de Cyclotourisme (FFCT), devenue « FF Vélo ». Ce processus a demandé beaucoup d’efforts et de coordination.

 

Nos ambitions et priorités

Notre première priorité a été de sécuriser l’affiliation à la FF Vélo et de maintenir un événement phare : le Tour de France du métro, organisé par notre section depuis 1958.
Cependant, mon éloignement géographique (je vis à Guéret, dans la Creuse) limite nos ambitions. Nous avons réussi à maintenir un regroupement lors de la semaine fédérale du cyclotourisme, et nous envisageons une sortie en 2025 sur les routes du Limousin. L’idéal serait d’avoir de nouveaux adhérents dynamiques, capables d’organiser des sorties dominicales et de renforcer la cohésion au sein du groupe.

Le Tour de France Randonneur : un patrimoine à préserver
Le Tour de France Randonneur est une épreuve unique qui incarne l’esprit de notre section. Ce n’est pas une course, mais un défi personnel et un graal pour tout cyclotouriste au long cours. Il s’agit de parcourir 4 800 km, avec 50 000 mètres de dénivelé, en moins de 60 jours (ou 30 jours pour les plus audacieux).
Chaque participant doit valider 61 points de contrôle en obtenant des tampons locaux (boulangeries, mairies, etc.) et prendre des photos dans des lieux emblématiques (par exemple, Omaha Beach ou le château du Haut-Koenigsbourg). Le respect du code de la route est impératif, et le parcours est libre.
Chaque année, nous organisons une cérémonie de remise des trophées pour honorer les participants. En 2025, La cérémonie de remise des trophées du Tour de France a du être reportée la mort dans l’âme car la mairie d’Antony nouveau propriétaire des lieux a changé les modalités d’utilisation.
Nous maintenons un palmarès, et je travaille à renforcer les liens avec la fédération pour inscrire cet événement dans ses archives officielles.

Vision du sport d’entreprise et avenir de la section

L’avenir du sport d’entreprise à la RATP semble sombre. L’arrêt des subventions et la vente des installations affectent gravement les clubs comme le nôtre. Pourtant, le cyclotourisme reste une activité bénéfique, tant pour le bien-être personnel que pour la cohésion d’équipe.
Nous avons plusieurs idées pour encourager une participation plus large :
• Organiser des randonnées reliant les terminus des lignes de métro ou de RER.
• Mettre en place des séjours cyclotouristiques dans les centres de vacances du comité d’entreprise.
Cependant, ces projets nécessitent des moyens et du temps, qui nous manquent actuellement.

Un mot pour conclure

J’investis beaucoup d’énergie pour préserver cet héritage unique qu’est le Tour de France Randonneur. Mon espoir est de transmettre les rênes à une nouvelle génération dynamique, capable de continuer à faire vivre notre section et ses valeurs.
Merci à tous pour votre soutien.

 

Photo : DR. 

 

Propos recueillis par Victor Grézaud.

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Chronique sentimentale, une ode aux sentiments

Loïc Manceau a le don de nous surprendre ! Après « Les 100 excuses du cycliste (Editions du Volcan), l’auteur essonnien nous prend un peu à contre-pied avec « Chronique sentimentale » (Editions du Volcan). Dans un registre généraliste, ce recueil composé de proses et fragments s’inscrit parfaitement dans la lignée de cette société contemporaine dans laquelle le sentiment fait partie du quotidien de Monsieur et Madame Toutlemonde à des degrés très différents et variables. Nous nous délectons avec envie de ces palpitantes tribulations validant ainsi la polyvalence de l’auteur dans des registres différents. Avec « Chronique Sentimentale », Loïc Manceau nous apporte une littérature contemporaine, accessible à toutes et tous pour le plus grand plaisir, pour notre plus grand plaisir.

 

 

Pour plus d’informations ? C’est ici ! Chronique sentimentale

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Un Air Legend 2024 dans la continuité

Le pari d’Air Legend 2024 est plutôt réussi ! En cet avant-dernier week-end de l’été, des milliers d’afficionados ou non du milieu de l’aviation s’étaient donnés rendez-vous une nouvelle fois à Villaroche (Seine-et-Marne) malgré la « concurrence » de nombreux évènements dans un secteur proche à l’image de la Fête de l’Humanité au Plessis-Pâté (Essonne) ou encore des Challenges du Comité d’Île-de-France de cyclisme à Sourdun. Également prévu le même jour, le Meeting de Morlaix (Finistère) avait également des atouts de choix avec la présence de la Patrouille de France, le lendemain de la cérémonie parisienne honorant les sportifs et autres ayant brillé durant la période des Jeux Olympiques de Paris ainsi que les Jeux Paralympiques. « Je voulais de base aller à Sourdun voir le vélo. Je le pratique moi-même en loisir dans le secteur de Villaroche. Mais quand j’ai vu le peu d’engagés et la programmation du Meeting, mon choix s’est porté sur la deuxième option » commente Michel un retraité seine-et-marnais qui effectuait son baptême du feu sur ce type d’évènements. La force d’Air Legend réside aussi dans sa proximité avec de nombreux appareils sur le tarmac espacé sans un sentiment d’oppression. « J’ai eu l’occasion de faire la Ferté-Alais et Air Legend. Je trouve que les deux sont vachement complémentaires en finalité » souligne Jaffar, un jeune passionné d’aviation présent parmi les nombreux spectateurs qui ont doublé les deux réunions du sud de la région parisienne. En peu de temps, Air Legend s’est donc  installé comme un Meeting de référence dans le paysage de l’aviation hexagonale et ce n’est pas fini…

Photo : Fabrice Sautereau.

 

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On a lu… « Le pardon difficile »

Qui dit période estivale dit souvent parenthèse littéraire. Notre choix s’est porté vers la plume d’Ozen B. Tatiana avec son dernier ouvrage « Le pardon difficile » (Editions du Panthéon). Après deux premiers recueils de proses, l’autrice seine-et-marnaise s’est tournée vers l’essai. Entre réflexion et introspection, l’écrivaine nous amène dans un océan de pensées ou s’entrechoquent, témoignages, réflexions personnelles avec comme fil conducteur, l’être humain, parfois perfide, parfois cruel porté par des citations de Paolo Coelho et certaines références religieuses. Se plonger dans les récits d’Ozen B. Tatiana, c’est s’imprégner d’une philosophie qui respire la vie aussi bien dans sa face lumineuse que dans sa face plus sombre.

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L’US Mauloise recherche des dons pour une association en Afrique

L’US Mauloise via Pierre Herouin recherche des dons pour une association qui aide un orphelinat en Côte d’Ivoire à Grand-Bassam (Environ trente minutes d’Abidjan). L’établissement est actuellement en grand difficulté depuis la disparition récente du pasteur qui le régissait.

Pour plus d’informations :
Akwaba développement : https://www.facebook.com/search/top?q=akwaba%20developpement

Ue interview de «  » papou  » le pasteur avant son décès  » https://www.youtube.com/watch?v=E3Rea0fkIVc
Ou contacter directement Pierre Herouin via ses réseaux sociaux.

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Ozen B. Tatiana par amour de la plume

L’équipe de Radio Peloton est partie à la rencontre d’Ozen B. Tatiana :

Ozen B. Tatiana fait partie des autrices franciliennes du moment ! A 35 ans, la seine-et-marnaise a sorti récemment un essai , « Le pardon difficile » (Editions du Panthéon), après deux premiers recueils publiés respectivement en 2020 et 2023. « J’ai commencé à écrire pour honorer la mémoire de mon père. Il a toujours eu le rêve de devenir un écrivain » confesse Ozen B. Tatiana à la méthodologie de travail spontanée. « Dès que j’ai une idée en tête, je la griffonne dans un coin avant de l’approfondir davantage. J’utilise la même méthode aussi bien pour les recueils que pour les essais. J’attache aussi une importance à faire lire mes écrits à mes proches. Leur avis compte beaucoup » confie la Francilienne dont les sources d’inspirations sont variées entre vécu personnel, moments du quotidien ou encore pensées furtives. « J’ai aussi la volonté de rendre la poésie accessible à un plus grand nombre. Jouer avec les mots est une belle manière de relater notre quotidien » poursuit l’écrivaine. Sensible à véhiculer des messages et ouverte à l’idée d’écrire dans d’autres styles à l’image de la bande dessinée , Ozen.B Tatiana apprécie également les rencontres qu’elle peut avoir auprès de ses lecteurs que cela soit à l’occasion de salon ou de rencontres et dédicace. « Jusqu’à maintenant, ma vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Rencontrer les gens pour parler de ma passion et de mes ouvrages fait partie des moments que j’apprécie particulièrement » souligne celle qui totalise près de 3000 proses et poèmes écrits depuis l’âge de 17 ans. Actuellement en étude avec la finalisation d’une thèse, la seine-et-marnaise aura une actualité chargée dans les prochaines semaines avec une présence au salon du livre de Saint-Mammès (Seine-et-Marne) fin septembre soit quelques jours après sa séance de dédicace au Centre Leclerc de Damamrie-lès-Lys, partenaire du Team Peltrax-CSD depuis de nombreuses années.

 

Photo : Loïc Manceau. 

 

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