L’équipe de Radio Peloton remercie ses partenaires qui l’ont accompagné en cette année 2018 :
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L’équipe de Radio Peloton remercie ses partenaires qui l’ont accompagné en cette année 2018 :
Et si la faculté de pratiquer le vélo résultat avant tout dans le plaisir ? A 28 ans, Raphaël Aubry s’est lancé dans un défi vélocipédique durant la période estivale qui l’a emmené à voyager dans la partie ouest de l’Hexagone. Rencontre.
« Jouir d’un certain sentiment de liberté »
Radio Peloton : Raphaël, vous avez arpenté l’ouest de la France en vélo cet été …
Raphaël Aubry : L’idée d’une escapade à vélo a germé pendant que j’effectuais mon stage de fin d’études au Ministère de l’Environnement. Coincé six mois à travailler devant un ordinateur dans un minuscule bureau au 32 étage de la tour Sequoia à La Défense, en pleine période des beaux jours, on se prend assez vite à rêver d’évasion ! C’est en consultant le site de l’AF3V que j’ai pu m’apercevoir que la France disposait d’un réseau de véloroutes et de voies vertes déjà conséquent et en plein expansion. L’ avantage de ces véritables itinéraires cyclables de longue distance est de pouvoir circuler en toute sécurité en s’affranchissant des contraintes et des nuisances de la circulation automobile. C’est aussi une certaine idée de pratiquer un tourisme « vert », en dépensant peu mais surtout également de jouir d’un certain sentiment de liberté avec le moyen de transport qui le permet le mieux : le vélo.
Radio Peloton : Mais pourquoi le vélo justement ?
Raphaël Aubry : Avec lui pas d’essence, pas d’assurance, pas de péage, on peut rejoindre a moindres frais et avec la simple force de ses cuisses et de ses mollets (et avec une assistance électrique pourquoi pas) l’autre bout de l’hexagone, le tout les cheveux dans le vents !
Radio Peloton : En quoi a consisté votre périple ?
Raphaël Aubry : Je suis parti de la capitale le 14 août, j’ai rallié Arcachon le 29 août, soit un voyage de 16 jours. J’ai eu la chance de traverser des paysages très divers : les grandes étendues désertiques et céréalières de la Beauce, la vallée de la Loire avec ses châteaux, ses maisons en troglodytes mais aussi ses fameux vignobles. Une côte Atlantique offrant son flot de touristes et un double visage : tantôt bétonnée/ tantôt sauvage ; Tantôt populaire / tantôt chic. Les Landes aquitaines enfin, avec leurs belles pistes cyclables et l’odeur des pins évoquant la plage et les vacances. J’ai parcouru au total 1232 km avec une moyenne d’environ 80km par jour (avec une journée de repos pour découvrir l’Ile de Ré et profiter de ses jolies plages). Pour cela j’ai pu emprunter plusieurs véloroutes dont les plus connues sont la Loire à Vélo et la Vélodyssée qui longe la côte Atlantique, de la Bretagne à Hendaye. Ces véloroutes font elles même partie de grands itinéraires cyclables européens (Eurovelo). Ce qui repousse encore plus loin les limites du voyage, à condition bien sûr de disposer du temps nécessaire pour rouler ainsi que pour se reposer un peu et découvrir les différentes régions traversées.
Radio Peloton : Qu’est ce qui a été le plus dur dans cette traversée ?
Raphaël Aubry : Par chance, j’ai été épargné par les soucis mécaniques. Je n’ai subi aucune crevaison (réparer une crevaison sur une roue arrière motorisée de VAE peut s’avérer sportif et surtout prendre du temps). Le plus dur aura finalement été les douleurs aux fesses. Complainte que j’ai entendue en échangeant avec de nombreux baroudeurs cyclistes comme moi. Enfin, cela n’a rien à voir avec le vélo mais avec les plaisirs du bivouac. Lors de haltes dans les zones de marais salants (Aux Sables d’Olonnes ainsi qu’à Marennes près du Pont de l’Ile d’Oleron), j’ai eu l’occasion de subir une invasion de moustiques bien sympathique. Parfait pour se remettre d’une journée à pédaler !
Radio Peloton : Quel est l’endroit que vous avez le plus apprécié ?
Raphaël Aubry : En parcourant la Vélodysée, peu avant d’arriver à La Rochelle j’ai décidé de réaliser un petit détour par le Marais Poitevin. Je n’ai vraiment pas été déçu. Au bord de ses nombreux canaux on y ressent une certaine douceur de vivre. On y croise également quelques kayakistes effectuant la traversée du marais jusqu’à l’Océan. Une belle idée d’itinérance là- aussi, mais sur l’eau.
Radio Peloton : Et le moins ?
Raphaël Aubry : Sans conteste Saint –Jean- de –Monts (Vendée), une cité balnéaire toute betonnée sans charme particulier. Énormément d’attractions à touristes et une atmosphère baignant dans les effluves de churros. Une certaine idée des vacances, à destination majoritairement des familles et des enfants qui à certes son charme mais aux antipodes du voyage à vélo en solitaire (cela n’empêchant cependant pas de céder une fois ou l’autre au fameux churros!)
Radio Peloton : D’où vous vient cette passion pour le vélo ?
Raphaël Aubry : Comme beaucoup de monde je pense, j’ai commencé à m’intéresser au vélo vers mes 10 ans en regardant les exploits des coureurs sur le tour de France. J’affectionnais particulièrement les baroudeurs et les grimpeurs des grandes étapes de montagne pour le côté spectaculaire. J’ai déjà eu l’occasion de monter quelques cols alpins comme le Granon ou le Ventoux (sans assistance cette fois-ci), c’est vraiment une sensation particulière d’arriver tout en haut. Je suis admiratif des coureurs qui te grimpent un col à 20 km/h de moyenne tout en ayant 150 kilomètres et 2 ou 3 autres cols dans les pattes. A mon niveau de simple afficionado du vélo j’apprécie la pratique du vélo au quotidien pour ses vertus en terme de santé et d’écologie également. C’est une façon militante et en même temps pratique facile d’oeuvrer pour la transition écologique. De plus je remarque que ma démarche de préférer systématiquement le vélo pour mes déplacements quotidiens fait des émules autour de moi, j’ai ainsi réussi à « convertir » certains amis ou connaissances au vélo (électrique ou non). C’est plutôt gratifiant !
Radio Peloton : Pourquoi avoir opté pour un vélo avec une assistance électrique pour votre périple ?
Raphaël Aubry : Le principal attrait de l’assistance électrique c’est qu’elle permet de dépasser certaines contraintes inhérentes à la pratique du vélo comme notamment les difficultés a aborder les côtes et le dénivelé. L’assistance électrique permet par exemple d’arriver au travail sans avoir à se changer ou à prendre une douche à l’arrivée. Egalement il permet d’agrandir les distances parcourues : alors qu’on utilisera en moyenne un vélo classique pour parcourir 5 km environ, on pourra en parcourir le double à effort égal. Pour mon itinérance à vélo j’y ai trouvé un confort dans les montées bien entendu. Cepandant, en raison des grandes distances parcourues chaque jour et en raison de l’autonomie limitée de la batterie, cela impose une certaine gestion de l’assistance mais également de l’effort physique à accomplir en prenant en compte le vent, le dénivelé, le type de revêtement de la piste et bien évidemment le niveau de fatigue.
Radio Peloton : Quels sont vos prochains défis vélocipédiques Raphaël ?
Raphaël Aubry : Au cours de mes différents voyages j’ai pu rencontrer des cyclotouristes n’ayant pas peur du dépaysement ni du nombre de kilomètres. Tour d’Europe, road trip aux Ameriques… Ce genre d’escapades laisse particulièrement rêveur et donne l’envie d’aller toujours plus loin. Il y a tellement à faire…
Récent vice-champion de France juniors de la vitesse individuelle et du keirin, Paul Berneron( EC Montgeron-Vigneux) se confie sur sa passion de l’aviation à l’occasion du JM Airshow-Air Légend qui s’est déroulé le week-end dernier sur l’aérodrome de Villaroche (Seine-et-Marne) :
« Ce que j’aime dans l’aviation c’est voler, la vitesse surtout ! Aucune frontière le bruit ect… c’est un ensemble de chose! Les meetings en général sont diversifiés, notamment au niveau des engins présents toujours en état qui ont traversé le temps et les époques. Le meeting du JM Airshow-Air Légend se déroulait en plus à proximité de route que j’empruntais lorsque je faisais un peu plus de route. J’ai toujours voulu travailler dans ce domaine-là. Je rêve d’être un jour dans l’armée de l’air ! Il y a de l’adrénaline et le parallèle avec le sport est rapidement fait. J’ai d’ailleurs participé au championnat de France où j’ai fait deux médailles, sans être arrivé en très grande forme. Mon avion préféré est le mirage 2000 un pur avion d’attaque très rapide et magnifique je trouve malgré son âge qui commence à lui peser sur les ailes ! »
L’avis de notre rédacteur-photographe Fabrice, sur le JM-Airshow Légend de Villaroche :
« J’ai tout apprécié dans ce meeting. C’est bien orchestré il n’y avait pas de temps mort. Le site est vraiment un plus, déjà par son histoire (ancienne centre d’essais de Dassault) et de son infrastructure, des pistes pouvant accueillir tous types d’appareils (avions à hélices et à réaction), et multiples. Le site permet d’être au plus près des avions en vol ou d’être plus en retrait pour une vision plus panoramique. Très bon meeting pour les fans de l’aviation. »
A 29 ans, Pierre Ricci a participé au Tour de Guyane avec sa formation du Paris Cycliste Olympique. Le coureur 1ère catégorie disputait sa première course à étapes dans un département d’outre mer et revient sur cette expérience.
« C’est énorme »
Radio Peloton : Pierre, vous venez de finir le Tour de Guyane…
Pierre Ricci : Ce fut une très belle expérience sportive de participer à ce 29e tour de Guyane qui est très bien organisé à tout point de vue. Cela m’a permis d’acquérir de la caisse en cette fin de saison après un mois et demi sans compétition suite à une opération.
Radio Peloton : Qu’est ce qui vous avez le plus impressionné lors de cette épreuve ?
Pierre Ricci : L’évènement médiatique en lui-même. Il y avait beaucoup de motos caméras sur la route avec l’hélicoptère juste au-dessus, C’est énorme. La presse guyanaise a également bien couvert cette épreuve. Côté sport, quelque soit la nationalité des coureurs, il y avait beaucoup d’entraide.
Radio Peloton : Que retenez-vous sportivement et individuellement de ce Tour de Guyane ?
Pierre Ricci : Je retiens surtout la première étape. Faire de longues distances sous un climat tropical, je ne l’avais pas fait depuis un certains temps. Cela a été un déblocage pour les trois jours suivants avant d’être un peu moins bien sur la fin de course. J’étais venu sur ce Tour pour aider l’équipe et rouler pour notre sprinteur, ce que je pense avoir réussi à faire.
Radio Peloton : Et collectivement ?
Pierre Ricci : Il y a une pointe de déception de revenir sans la moindre gagne mais nous avons fait une place de deux et de nombreux top dix. On a montré le maillot.
Radio Peloton : Comment voyez-vous votre fin de saison ?
Pierre Ricci : Je vais me mettre au service de l’équipe afin de faire gagner un de mes coéquipiers. J’espère prendre beaucoup de plaisir sur les courses avant de potentiellement redescendre en 2e catégorie la saison prochaine.
Photo : Loïc Manceau.
Les 24 Heures du Mans vélo se sont déroulés du 25 au 26 août sur le Circuit Bugatti. C’est plus de 1000 coureurs qui se sont succédés sur l’anneau sarthois à l’occasion de cette épreuve unique en France. Si en région parisienne, la Roue Fertoise (Seine-et-Marne) se déroule sur six heures, aucune autre épreuve francilienne ne propose ce genre d’épreuve avec ce format en circuit. Et si l’avenir du vélo résidait à multiplier ce genre de course qui conjugue esprit collectif, plaisir de rouler sans se soucier des points FFC, stratégies, convivialité le tout en circuit fermé ?
De nombreux coureurs d’Île-de-France avaient fait le déplacement au Mans, le plus souvent au sein de Team Privé à l’image de Sébastien Papinaud (USM Gagny), John Saccomandi (Parisis AC 95), Cyril Maitre (AC Boulogne-Billancourt) sous la bannière Socopa ou encore Matthieu Legrand (Team Peltrax-CSD) sous le maillot CREELEC, la société de son père.
Partenaire de Radio Peloton, Archypel Exclusive est un centre Miha Bodytec située au 9 rue Pascal (Paris 5) entre Mouffetard et les Gobelins. Mathilde et Pascal sont là pour répondre à vos besoins.
« Chaque individu est unique »
Radio Peloton : Pouvez-vous nous expliquer d’Archypel Exclusive ?
Archypel Exclusive : L’enseigne existe depuis six ans maintenant, mais le centre de Paris 5 a un an et demi. Nous sommes un centre d’amincissement, de bien être et de remise en forme basé sur les nouvelles technologies.
Radio Peloton : Vous avez six machines disponibles dans votre centre…
Archypel Exclusive : En effet, nous mettons à disposition de notre clientèle du Mya Boditech, de la Gym Métabolique active et passive, une Mya Capsules, une Cryolipolise. Nous proposons également des soins LED.
Radio Peloton : Pouvez-vous nous décrire chaque machine ?
Archypel Exclusive : Le Mya Boditech est de l’electrostimulation. Cela consiste notamment à remuscler le corps ou le réparer. Exemple 20 minutes avec cette machine correspond à 4h de sport.
La Gym Métabollique active se pratique sur un vélo infrarouge à chaleur. Le but étant de libérer les toxines, éliminer les molécules d’eau afin d’optimiser la performance. Ce système est aussi utilisé dans la récupération sportive.
La Mya Capsule est utilisé dans le cadre de techniques amincissantes à travers des ultrasons, le but étant de vider les cellules de graisse.
Idem pour la Cryolipolise, qui consiste à tuer la graisse par le froid, c’est l’une de nos machines phares à l’approche de l’été.
Le soin LED n’est pas encore répandu. Pourtant cette machine permet le traitement dermatologique notamment pour atténuer les vergétures, l’ecxema , les rougeurs ou les tâches du corps.
Nous sommes également en relation avec un chiropracteur et un posturologue.
La Gym Métabollique passive consiste à régener le corps dans une cabine UV. C’est un parfait complément au Mya Boditech.
Radio Peloton : D’autres machines pourraient intégrer votre structure ?
Archypel Exclusive : En septembre, nous nous doterons de l’HIFU visage. Cette dernière consiste à faire du lifting électronique.
Radio Peloton : Quels types de programmes proposez-vous ?
Archypel Exclusive : Dans un premier temps, nous proposons un bilan corporel et scientifique afin d’évaluer les besoins de la personne. Chaque individu est unique est à des besoins différents. Nous sommes dans une logique d’accompagnement tout en étant à l’écoute des sportifs. Nos programmes varient en fonction de la demande. A noter que nous procédons toujours du rendez-vous.
Radio Peloton : Quel est le plus important pour vous à l’heure actuelle ?
Archypel Exclusive : Que la personne qui rentre dans notre centre prenne du plaisir dans sa pratique sportive. Nous avons un vécu dans le sport de haut-niveau et nous savons l’exigence qu’il peut y avoir pour atteindre des objectifs. Nous sommes une structure où l’aspect humain est également important. La relation de confiance est primordiale. Nous avons toujours un œil bienveillant sur nos clients.
Radio Peloton : Quelles sont vos perspectives à moyen terme ?
Archypel Exclusive : L’objectif est d’ouvrir d’autres centres à moyen terme en petite couronne parisienne. Mais on ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs. Nous procédons étape par étape.
Plus d’informations sur le site :
L’US Mauloise par l’intermédiaire de son sponsor Akwaba développement aide l’Afrique de l’ouest sous différentes formes:
1/ Aide à un orphelinat à Bassam Cote d’Ivoire géré par un pasteur français Jean-Claude Reynaud ( assos visible sur Facebook ).
2/ Aide une association AIM Port Bouet Côte d’Ivoire gérée par une assistante sociale française qui œuvre pour l’aide au devoir , la confection de bijoux , les activités sportives ( plutôt rugby ) / distribution de colis alimentaire / assos visible sur Facebook.
3/ Aide à une association Hommes de Demain à Treichville (Côte d’Ivoire) gérée par Mme Chamarier qui vit la moitié de son temps en France et l’autre moitié en Côte d’Ivoire.
4/ Aide le Vélo Club d’Adjame / président Mamadou Cisse visible sur face book . Ce club porte les mêmes couleurs que l’US Maule. Le sponsor principal LDM soutient fortement cette initiative.
5/ Plusieurs assos ici en France : association Kafo Saze , assos pompiers du Gard pour le mali , Avenir Togo a Avignon , assos Ladji à Alès ……
6/ Un centre de déficients visuels à Bonoa en Côte d’Ivoire géré par Mr Zachari.
7/ Un orphelinat : orphelinat des anges au Burkina Faso contact Alpha Zorome.
Rassembler fait mieux qu’opposer !
Tous usagers confondus, la circulation en particulier citadine est de plus en plus tendue. En cause,
une cohabitation entre usagers rendue de plus en plus difficile par les engorgements que subissent
les automobilistes, et dont tentent de se sortir les usagers de deux-roues, motorisés ou non. Quitte à
parfois ignorer les règles de bonne conduite, ce qui signifie d’abord le respect d’autrui, et aussi le
respect de règles. Une situation jugée insupportable par beaucoup, qui tentent d’apporter leurs
propres réponses à ce problème. Résultat, on voit tant sur les réseaux dits sociaux que dans les
médias de plus en plus de dénonciations des uns par les autres… et réciproquement. Pour quel
résultat ? Du buzz, et rien que du buzz. Opposer les gens n’a jamais rien apporté de bon, surtout que
personne n’apporte de réelle solution. Pour s’en convaincre, celles et ceux qui ont vu l’émission
« Envoyé Spécial » de jeudi 24 mai ne peuvent que le constater : il ne s’agit que de dénoncer les
comportements déviants, sans jamais chercher à produire les bons exemples!
Pourtant, trois associations d’usagers, la Fédération française des motards en colère, 40 millions
d’automobilistes et Mon vélo est une vie ont décidé de travailler ensemble à faire avancer les choses.
Convaincues de ce que le respect mutuel et le partage de la route sont les pierres angulaires d’une
évolution positive vers une entente des différents usagers de la route, nos trois associations,
travaillent ensemble à l’élaboration d’une proclamation initiale en faveur du partage de la route et
vont continuer à oeuvrer dans ce sens, tant en interne qu’en externe. Pour mémoire, la FFMC et 40
millions d’automobilistes siègent également aux côtés d’autres associations au Conseil national de
sécurité routière (CNSR), dont les travaux dans ce sens de partage de la route peinent à trouver
l’écho qu’ils devraient mériter du côté des pouvoirs publics.
Ensemble, nous sommes plus forts et c’est unis que nous ferons évoluer les choses, par l’information,
l’éducation plutôt que par la dénonciation des uns par les autres comme on le voit dans les réseaux
sociaux ou dans les médias, ou que la sanction par des forces de l’ordre bien insuffisantes pour
assumer leur mission.
Merci à Téodoro Bartuccio pour le communiqué.
Le Meeting aérien de Cerny/La Ferté-Alais s’est déroulé le week-end dernier ! Pour l’occasion l’équipe de Radio Peloton est partie à la rencontre de cyclistes passionnés par le domaine de l’aviation.
Coureur cycliste à l’EC Montgeron-Vigneux et récent champion d’Île-de-France de vitesse individuelle chez les juniors, Paul Berneron revient pour nous sur sa passion des avions .
« Cela fait trois, quatre fois que je vais au meeting, c’est vraiment cool. J’aime sur les Warbirds, j’ai également eu l’occasion de faire de la voltige en North American T6, une superbe expérience. J’aime l’ambiance générale du meeting avec un sacré mélange des époques. Le cyclisme et l’aviation sont mes deux passions. Plus tard j’aimerai rentrer dans l’Armée de l’air en plus du cyclisme sur piste de haut-niveau. Le Rafale est l’avion qui m’impressionne le plus ».
Licencié en D1 à l’US Métro-Transports, Abdelkarim Achour découvrait pour la première le Meeting aérien de la Ferté-Alais. Un choix qu’il ne regrette en aucun cas.
« Il y a une réelle proximité entre le public et les avions que l’on ne retrouve pas forcément dans un aéroport classique. On a également l’occasion de voir l’évolution des avions au fur et à mesure des années. Le nom, « Le temps des Hélices » est bien choisi. Il y a des liens aussi entre le vélo et l’aviation. Par exemple , le premier vol motorisé est attribué aux frères Wright sur leur avion appelé le « Flyer » qui a été fabriqué comme un vélo car ils possédaient tous les deux un magasin de vélo. Que cela soit pour le vélo et l’aviation, c’est des environnements de passionnés. Certains termes sont similaires aux deux domaines à l’image de l’aérodynamisme ou la pénétration dans l’air. Mon plus grand rêve serait d’assister au décollage et à l’atterrissage dans le cockpit d’un Boeing 747. J’espère un jour passer mon brevet de pilote.Les meetings aériens comme celui de la Ferté-Alais sont la pour nous rappeler l’évolution des machines ».
L.M
Cela fait des années maintenant qu’Alexandre Roma écume les courses de vélo avec son appareil ! A 47 ans, l’Altoséquanais reste toujours aussi passionné par la petite-reine.
« Restituer ce que je vois »
Radio Peloton : Alexandre, depuis combien de temps fais-tu des photos sur les courses de vélo ?
Alexandre Roma : En fait j’ai réellement démarré la photo le jour où j’ai commencé à faire des photos de courses de vélo, en 2010. Avant cela se limitait aux photos de vacances.
Radio Peloton : Tes deux fils, Julian et Jérémy ont débuté le cyclisme au CSM Puteaux…
Alexandre Roma : C’est grâce à mes deux fils qui ont eu un jour l’idée saugrenue de s’inscrire dans un club de vélo pour en faire leur sport (sourires). Au départ, je prenais des photos de mes enfants pour garder des souvenirs. Très vite je me suis pris au jeu. Je me suis passionné pour les courses cyclistes, ce qui n’était pas le cas auparavant, et, parallèlement j’ai pris goût à vouloir immortaliser ce à quoi j’assistais et raconter en image le déroulement des courses.
Radio Peloton : Qu’est ce que tu aimes dans la photo de vélo ?
Alexandre Roma : Mon plaisir est simplement d’assister à un événement et d’essayer de restituer ce que je vois. Je ne suis pas un professionnel, je n’ai pas de technique, je fais cela au feeling, juste pour le plaisir. Même si aujourd’hui j’essaie de réfléchir un peu plus à ce que je fais : je joue avec les réglages de l’appareil, je fais attention au cadre, à la lumière, au rendu de la photo avec le post-traitement, etc.. Les photos que je vais poster vont être vues, parfois appréciées, certains mêmes vont me laisser un message pour me le dire !
Et puis aujourd’hui j’essaie autant que possible de suivre les courses auxquelles participe Jeremy, mon fils, cela me permet de vadrouiller aux quatre coins de la France (dixit Loïc !)
Tout cela est un plaisir !
Radio Peloton : Quels sont tes plus beaux souvenirs sur les courses cyclistes ?
Alexandre Roma : J’ai plein de bons souvenirs. Je pense notamment à mes expériences sur moto, être dans la course c’est magique, ou à l’émotion quand on photographie une arrivée et que c’est son fils qui lève les bras .Il n’y a pas vraiment de mauvais moment, à part peut-être avoir ratée la photo de l’arrivée ! Même quand les conditions climatiques sont difficiles par exemple je prends plaisir à prendre des photos.
Radio Peloton : Tu es également présent sur d’autres sports que le vélo…
Alexandre Roma : De temps en temps je photographie la course à pied. Ça, c’est « à cause » de ma femme qui est une mordue de Running. J’aime bien, c’est différent. L’objectif n’est pas de restituer le déroulé de la course mais plutôt de figer des moments. Sur un marathon par exemple il peut y avoir jusqu’à 50000 participants, je vais donc chercher dans un premier temps à avoir les champions ensuite, je vais shooter un peu au hasard, je vais cibler les postures particulières, les tenues improbables, les comportements, les grimaces.
Radio Peloton : Quel serait ton plus grand rêve en tant que photographe ?
Alexandre Roma : J’ai plein de rêves de photos, mais pour rester sur le thème du cyclisme, j’aimerai bien intégrer une équipe professionnelle le temps d’une grande course à étapes et en faire un reportage photos.
Radio Peloton : Quel regard portes-tu sur l’évolution de la photographie sportive à travers les réseaux sociaux ?
Alexandre Roma : J’ai commencé à faire de la photo en même temps que l’essor des réseaux sociaux, c’est donc naturel pour moi de poster et de partager. Et c’est cela qui est intéressant, on peut partager avec le plus grand nombre. Et c’est cela qui est intéressant, on peut partager avec le plus grand nombre. Seule contrainte, être réactif, ce qui, pour ma part, n’est pas toujours le cas .Je poste quand je peux et j’arrive parfois bien après la bataille. D’autant plus qu’il y a une forte concurrence !! Il y a de plus en plus de bons et surtout de très bonnes photographes sur les courses. Je trouve cela plutôt cool qu’il y ait plein d’images de courses (ou autre) sur le net.
Photo : Martial Denais.