Le calendrier FFC francilien sonne creux en ce dernier dimanche du mois de mars et par conséquent, la course de Machault (Seine-et-Marne) fait le plein en A1 /A2 avec 120 coureurs engagés. Sur ce circuit bien connu du peloton régional, il faudra courir devant et être attentif aux mouvements pour espérer un bon résultat sur cette organisation proposée par le Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys du président Éric Arnaud.
Il a été l’une des révélations de la deuxième partie de saison cycliste hexagonale en 2024 ! A 19 ans, Elyes Plenel-Jobard franchit les étapes pas à pas. Après avoir débuté chez les access, le sociétaire du Paris Cycliste Olympique a marqué les esprits en remportant l’an passé le Grand Prix de Leval. Le protégé du président Christian Masola totalise déjà un podium en 2025.
«J’apprécie les courses bretonnes »
Radio Peloton : Elyes, vous êtes un pur produit du Paris Cycliste Olympique…
Elyes Plenel-Jobard : J’ai commencé le vélo un peu par hasard. J’étais assez attiré par l’esthétique et les valeurs de ce sport. J’ai pris ma licence au PCO et ne l’ai pas regretté. Après quelques courses, de nombreuses chutes et quelques résultats en début de saison 2023 l’équipe m’a engagé sur une Fédérale Junior, la Cantonale. J’ai réalisé un bon chrono et je finis troisième au général. C’est là qu’ils m’ont proposé de rejoindre l’équipe élite l’année suivante, d’abord en tant qu’open 1. Je trouvais ça complètement fou à l’époque !
Radio Peloton : Comment s’est déroulée votre intégration dans le groupe élite ?
Elyes Plenel-Jobard : Mon intégration s’est bien déroulée et je me suis retrouvé à faire presque exclusivement des courses nationales et les classe 2 au programme. J’ai appris à courir, l’aide des anciens du club et de Tanguy Turgis, alors nouveau directeur sportif, ont été d’une importance dans mon apprentissage. J’ajouterai aussi la rencontre avec Jason Oosthuizen qui m’a pris sous son aile à partir de l’intersaison et qui en plus d’être devenu mon coach, a aussi pris une place de mentor.
Radio Peloton : Quelle a été votre première impression des courses élites ?
Elyes Plenel-Jobard : En 2024, le fait de faire des courses d’un niveau relevé dès le début de l’année m’a permis de pendre de la caisse et l’élément dont je me sens peut-être le plus fier est d’avoir quand même pu réaliser une saison pleine et performante de bout en bout, juste interrompue par un virus fin septembre. Dans l’ensemble j’ai vraiment pu m’appuyer sur les ressources et l’aide de Paris, ils ont su me convaincre moi-même de mes capacités et me pousser plus loin !
Radio Peloton : Vous avez un peu la même trajectoire que Sam Maisonobe, passé dans les rangs access avant de rejoindre les open puis et aujourd’hui professionnel dans l’équipe Cofidis…
Elyes Plenel-Jobard : Il y a quand même un sacré cap entre les acces et les élites. Le fait de courir en équipe principalement, avoir des rôles définis, un plan de course, une stratégie, etc… J’aime beaucoup cet aspect structuré de la course et rouler ‘pour’ mes coéquipiers est vraiment ce qui m’a permis de passer un cap pendant la première partie de l’année. Également l’aspect sérieux dans la pratique, on laisse beaucoup moins de choses au hasard dans sa préparation ce qui est une philosophie qui me plait beaucoup également.
Radio Peloton : Le Grand Prix de Leval restera votre grand souvenir de 2024…
Elyes Plenel-Jobard : Ce n’était pas forcément une course taillée pour moi, un circuit relativement plat et exposé au vent. C’était un peu une surprise, mon DS m’a dit de contrer fort en fin de course et je suis sorti du groupe d’échappés. Franchement je ne m’y attendais pas mais c’était un soulagement énorme de passer la ligne en premier. J’avais déjà fait des places d’honneur mais la sensation qu’on a en levant les bras est juste dingue, on ne peut avoir aucun regret.
Radio Peloton : Vous avez déjà obtenu un podium cette saison…
Elyes Plenel-Jobard : C’est un bon signe, ça permet de s’assurer de la bonne direction que prend la saison et du travail accompli l’hiver. Le weekend de reprise n’a pas été top, j’ai été malade et dû enchainer sur la Coupe de France et le GP de Puyloubier qui sont des courses aux parcours vraiment escarpés. Ça a été agréable de pouvoir se rassurer le week-end suivant sur le circuit de la Vallée de la Loire avec une bonne performance puisque je fais le « jump » sur l’échappée dans le dernier tour de la course.
Radio Peloton : Avec l’idée de faire mieux en 2025 ?
Elyes Plenel-Jobard : Cette année j’ai tout simplement envie de confirmer les bons résultats de l’année passée. J’apprécie les courses bretonnes assez punchy. Sinon j’aimerais performer sur les quelques UCI classe 2 que l’on a au programme comme Flèche du Sud, l’Artois ou la Ronde de l’Isard sur laquelle je pourrais tester pour la première fois mes jambes en montagne. Ce serait aussi top pour mon club de pouvoir répondre présent sur des courses pareilles.
Radio Peloton : Vous avez effectué un stage avec l’équipe World Tour Cofidis au cours de la dernière intersaison…
Elyes-Plenel Jobard : Pour moi ce stage hivernal a été une occasion incroyable de percer un peu le ‘mur’ qui nous sépare du monde pro. Je crois que cela s’est très bien passé, ça a été une semaine assez exigeante avec beaucoup d’intensités mais rien d’insurmontable. On repart de là avec énormément de gratitude déjà et puis de la confiance et de la concentration pour la saison. J’imagine que tous les jeunes coureurs comme moi disent le même chose mais les moyens développés pour la performance des coureurs sont hyper impressionnants. Je dirais que ce passage éclair chez les pros m’a fait gagner en sérénité.
Radio Peloton : Quel type de coureurs êtes-vous ?
Elyes Plenel-Jobard : Je n’ai pas énormément de recul sur le type de coureur que je suis à proprement parler. J’aime les efforts courts et explosifs et surtout j’aime les courses usantes, où il faut aller chercher un supplément d’âme pour mettre la dernière attaque. Disons qu’en course je ne suis pas facile à lâcher mais mon point noir reste le sprint que j’aimerais pouvoir améliorer afin de régler des petits groupes en échappée.
Radio Peloton : Vous semblez à l’aise sur les parcours accidentés…
Elyes Plenel-Jobard :Oui, les course à bosses principalement. J’aime quand les efforts s’enchaînent, que l’écrémage se fait par l’arrière. Le weekend dernier au Circuit de la Vallée de la Loire c’était la première fois que je courais à nouveau un parcours que j’avais déjà fait donc quand je viens sur une course généralement c’est une découverte !J’ai vraiment envie de me tester en haute-montagne, on a malheureusement assez peu de courses de ce type au calendrier mais la Ronde de l’Isard sera un bon juge de paix cette année je pense.
Radio Peloton : Sur quel point mettez-vous également l’accent ?
Elyes Plenel-Jobard : J’essaye de davantage me focaliser sur ma préparation, mes entraînements, mon hygiène de vie que sur l’échéance à proprement parler. J’évite d’arriver avec beaucoup de pression sur une course, j’ai énormément de chance d’en être arrivé là si vite donc je profite !
Elyes-Plenel Jobard (Paris Cycliste Olympique) lors de la présentation du Paris Cycliste Olympique en janvier 2025. Photo : Arthur Lemaire.
Radio Peloton : Vous pouvez également compter sur la présence d’un staff expérimenté…
Elyes Plenel-Jobard : Tanguy Turgis et Gérard Valette m’accompagnent tous deux depuis une grosse année déjà, ils prenaient vraiment le temps de m’expliquer les choses au début, la façon de courir, le niveau en Élite . J’avais rencontré Tanguy au Championnat de France de l’Avenir à l’été 2023 avant qu’il rejoigne Paris. On s’est tout de suite très bien entendus. On entend souvent à propos de lui qu’il est proche de ses coureurs et c’est vrai, il sait mettre le collectif en confiance et insiste vraiment sur tirer le meilleur de chacun. De manière générale l’encadrement du club m’a toujours poussé et fait confiance, je me souviens de ma première Élite, puis de ma première Classe 2, puis de ma première course où l’équipe me laissait jouer ma carte à 100%. Vu de l’extérieur ces étapes se sont enchainées rapidement mais je pense qu’ils ont quand même veiller à respecter un certain processus.
Radio Peloton : L’effectif élite du Paris Cycliste Olympique a été pas mal bouleversé lors de la dernière intersaison….
Elyes Plenel-Jobard : On a accueilli davantage de coureurs hors IDF de très bon niveau, chacun apporte son expérience et son point de vue : Ludovic Morice a pas mal d’années en Élite derrière lui, Gregory Pouvrault est passé par Vendée U et Thomas Denis a même connu les Jeux Olympiques de Paris !Dès le stage de cohésion on sentait que l’ambiance allait être excellente, tout le monde est devenu très proche assez rapidement et à vrai dire ça déconne beaucoup. Je crois que notre moyen pour éviter le stress c’est surtout ça, on est tous sérieux et concentrés individuellement mais on se sert des moments ensemble pour évacuer la pression. Peu sont ceux qui habitent proches mais on a eu deux semaines de stage ensemble en Espagne dont on est sorti très soudés. Pour le moment on est classés troisième meilleure équipe française et on est déjà nombreux dans le collectif à avoir pu aller chercher des points donc que du bon !
Radio Peloton : Avant d’arriver au cyclisme de compétition, vous avez pratiqué d’autres sports…
Elyes Plenel -Jobard : Beaucoup de sports et de pratiques différentes ont compté pour moi avant d’arriver au vélo. Skate, tennis de table, handball, savate-boxe française, j’ai abandonné certains très vite comme la natation et d’autres m’ont duré quelques années. Le skate par exemple m’a vachement aidé à me forger une identité quand j’étais ado, la boxe, elle, m’a permis d’apprendre à répéter les efforts et à jouer avec sa limite quand on est à bloc, c’est peut-être le sport qui m’a le plus permis de découvrir mon corps. Dans l’ensemble, de près ou de loin, aucun ne ressemble vraiment au vélo. Le cyclisme a une place à part. Je n’ai jamais eu aussi mal que sur un vélo, jamais pris autant de plaisir qu’après une victoire.
La première course open dans le Val d’Oise de la saison 2025 se déroulera ce dimanche dans les rues de Saint-Gratien ! Sur cette organisation proposée par le Parisis AC 95 du président Pascal Noël, ils seront près de 80 à se jouer la gagne sur un parcours où il vaudra bien mieux avoir un coup d’avance qu’un coup de retard.
*** : Coolsaet (Parisis AC 95), Olgun (EC Aulnay-Drancy 93), Poisson (Sud de l’Eure Cyclisme).
Quentin Mullois fait partie des coureurs franciliens à suivre en 2025 ! En constante progression depuis ses débuts à l’EC Montgeron-Vigneux, le sociétaire du CM Aubervilliers 93 (Seine-Saint-Denis) espère franchir une étape supplémentaire. A 20 ans, le champ des possibles reste ouvert pour le fils de l’ancien coureur élite, Claude Mullois.
« L’esprit d’équipe reste essentiel »
Radio Peloton : Quentin, vous avez un parcours sportif assez singulier…
Quentin Mullois : J’ai débuté en benjamin 2 après avoir pratiqué le foot pendant sept ans et du karaté en parallèle durant le primaire. J’aimais aussi jouer aux échecs. Mon aventure cycliste a vraiment commencé à l’EC Montgeron-Vigneux , club dans lequel j’ai évolué jusqu’à la catégorie Espoir. Aujourd’hui, je cours pour le CM Aubervilliers 93 en Open 1 et Espoir 3.
Radio Peloton : En quoi votre passage à l’EC Montgeron-Vigneux vous a-t-il marqué ? Quentin Mullois : L’ECMV a été comme une grande famille pour moi. Ce club m’a beaucoup apporté, notamment grâce aux conseils avisés des encadrants. C’est là que j’ai appris les bases et développé ma passion pour le cyclisme.
Radio Peloton : Comment s’est déroulée votre intersaison cycliste ?
Quentin Mullois : Cette année, j’ai mis l’accent sur un plus gros volume d’entraînement et des exercices en répétition pour améliorer l’endurance et la résistance. J’ai également soigné le matériel, roulant avec un Cannondale SuperSix Evo, un modèle que j’ai pu acquérir à moitié prix grâce aux sponsors. Côté logistique, je fais attention à l’organisation, notamment en utilisant une galerie pour les déplacements.
Radio Peloton : Vous avez réalisé une saison 2024 aboutie avec notamment des victoires…
Quentin Mullois : Mes victoires à Domats et lors de la course d’attente de Paris-Vierzon ont été des moments forts. À Domats (89), j’ai gagné au sprint après une échappée, et Paris-Vierzon(18) m’a permis de me tester sur un critérium d’attente. Ces succès ont été de vrais déclics et m’ont conforté dans mes capacités. Mon objectif est maintenant de performer sur des courses comme Annemasse – Bellegarde et retour, ma première en élite nationale.
Radio Peloton : Avec l’idée de faire encore mieux en 2025 ?
Quentin Mullois : Je suis encore en train de cerner mes objectifs précis, mais Annemasse – Bellegarde et retour est une course que je vise sérieusement. En dehors de mes ambitions personnelles, je souhaite aussi que le collectif brille, notamment sur des courses comme le Tour du Jumelage. En Open 1, l’esprit d’équipe reste essentiel.
Radio Peloton : Si vous deviez rêver plus grand, où aimeriez-vous voir voir dans le cyclisme dans les prochaines années ?
Quentin Mullois : J’avance pas à pas, sans brûler les étapes. Mon but est d’augmenter progressivement mon volume d’entraînement. En janvier, j’ai totalisé près de 80 heures entre vélo et renforcement musculaire. Mon objectif annuel est d’atteindre environ 17 000 km au total. Le plus important pour moi, c’est de garder le plaisir et les sensations. Mon père, qui est aussi mon coach, me suit et m’encourage dans cette progression.
Radio Peloton : Le cyclisme en Île-de-France est parfois confronté à des problématiques spécifiques, notamment en termes d’infrastructures et de sécurité. Quel est votre regard sur la place du vélo dans la région ?
Quentin Mullois : La sécurité reste un vrai enjeu. Je roule toujours en étant équipé d’un radar et de lumières pour être visible. J’ai déjà eu un accident en Île-de-France, ce qui m’a encore plus sensibilisé aux dangers. En course, certains aménagements, notamment aux entrées d’agglomérations, ne sont pas adaptés et peuvent s’avérer dangereux. Heureusement, les clubs assurent un bon encadrement pour minimiser les risques.
Radio Peloton : Le CM Aubervilliers 93 est un club ancré dans un territoire populaire. Penses-tu que le cyclisme est suffisamment accessible à tous, et que peut-on faire pour encourager plus de jeunes à s’y mettre ?
Quentin Mullois : A l’image du « velotaf », le vélo du quotidien est accessible, mais la compétition reste coûteuse. Entre le matériel, les licences et les cotisations, cela peut freiner certaines familles. C’est pourquoi des initiatives comme les interventions du club dans les écoles sont essentielles. Elles permettent aux enfants de découvrir les bases du vélo en toute sécurité et peut-être de développer une passion. Le cyclisme est un sport exigeant, mais il offre aussi énormément de satisfaction. Il faut savoir avancer à son rythme et garder du plaisir, que ce soit en course ou à l’entraînement.
L’EC Montgeron-Vigneux se souviendra longtemps de son dernier week-end d’hiver 2025 ! Lauréate collectivement lors de la première manche de la coupe d’Île-de-France de VTT XCO jeunes à Souppes-sur-Loing la veille, la formation présidée par Marc Riebel s’est distinguée à domicile en remportant le prix d’équipe en école de vélo. Sous la fraicheur de la localité essonnienne, les jeunes pousses de l’ECMV ont dominé le CS Dourdannais et offert un joli cadeau d’anniversaire à l’un de leurs encadrants, Bastien Emery. Le podium est complété par la formation d’Antony Berny Cycliste. Sur ce circuit plat tracé en zone pavillonnaire, les victoires au classement scratch sont revenues à Angelo Pastot (AS Soisy-Enghien-la-Barre) en solitaire dans la catégorie des U-13, Carl Tellier (BC Noisy-le-Grand) chez les U-11, Kristof Chamayou (CC Igny-Palaiseau 91) devant Mathys De Oliveira (ECMV) chez les U-9. Le palmarès du jour est complété par le succès d’Isaac Bouderbane (ECMV) dans la catégorie des U-7. Cette épreuve vigneusienne a réuni une centaine de participants et participantes sur l’ensemble des catégories.
Patrick Bottone n’a pas fait le déplacement en terre icaunaise pour faire du tourisme ! Le coureur président de l’AS Corbeil-Essonnes a remporté son premier succès de la saison lors de la course A1/A2 sur le parcours de Charbuy (Yonne), le 15 mars dernier. Réputé rapide, l’Essonnien a su faire la décision dans le dernier tiers de course en conservant une avance suffisante sur Florian Gout (VC Hettange) et Jérémy Bèvre (VC Fontainebleau-Avon), l’un des favoris de l’épreuve. Sur la course A3/A4, Christophe Cresson a confirmé sa bonne forme du moment. Déjà vainqueur à Chevannes lors de la première manche de ce Challenge Franck Pineau, le sociétaire du CC Varennes-Vauzelles a une nouvelle fois dominé les débats. Le Nivernais a pris le dessus sur un autre homme en vue sur ce mois de mars 2025 en la personne de Gérôme Gauchot (CC Yonne Nord). Le podium est complété par Gilles Doit (UVCA Troyes). Près d’une cinquantaine de coureurs ont participé aux deux courses proposées par le club de l’AJA Franck Pineau présidé par Eddy Bèvre.
La famille Bottone aura eu le droit à un deuxième bouquet de vainqueur d’un scratch en ce dernier week-end d’hiver ! Si le père Patrick (AS Corbeil-Essonnes) a remporté la veille la course A1/A2 de Charbuy (Yonne), Amadéo Bottone a égalisé. Le sociétaire du Team Cycliste Linas-Montlhéry s’est imposé d’une demi-roue sur la course U-15 de Vigneux-sur-Seine( Essonne), le 16 mars dernier. Le protégé du président Rémy Turgis a fait parler sa pointe de vitesse pour devancer d’une demi-roue Grégoire Depaud. Le sociétaire de l’EC du Houdanais a fait forte impression et pourrait bien se révéler comme l’un des coureurs franciliens à suivre dans cette catégorie sur route en 2025 . Issu de l’échappée décisive partie dans les premiers tours de l’épreuve, Evann Pezzoli se classe à une belle troisième place pour sa première année chez les U-15. Avec ce résultat, le fils d’Eric Pezzoli offre le prix d’équipe au club organisateur de l’EC Montgeron-Vigneux sous les yeux de Frédéric Cortiana , Christian Orsal et Christophe Malet parmi les chevilles ouvrières de cette organisation du Prix de la Municipalité de Vigneux-sur-Seine.
A force de tourner autour, Alban Laurent a fini par viser juste ! Le sociétaire du Paris Cycliste Olympique a remporté l’épreuve U-17 de Vigneux-sur-Seine (Essonne), ce dimanche 16 mars 2025. Sur cette organisation proposée par l’EC Montgeron-Vigneux, le protégé du Christian Masola a devancé au sprint ses deux derniers compagnons de fugue, Matis Noël (C’Chartres Cyclisme) et Victor Bouteloup (Guidon Provinois), tous issus d’une échappée dessinée dans les premiers hectomètres de l’épreuve sur ce parcours à l’apparence plate mais terriblement exigeant par ses relances et son exposition au vent sur certains portions. En témoigne le peloton de la quarantaine de participants morcelé sous le regard d’Alexis Bouteloup (Team Avesnois), vainqueur le matin même des Boucles de Seine-et-Marne U-19. Les tentatives de retour des coureurs du CSM Puteaux ou encore de l’AV Thiais ne changeront pas la phase d’une compétition où les meilleurs étaient tout simplement devant et trop rapidement pour créer un zeste de suspens. Sous le regard du maire de la localité essonnienne Thomas Chazal, c’est le Paris Cycliste Olympique qui inscrit son nom collectivement au palmarès de cette compétition.
La toute nouvelle formation du Team Allcycles-Meaux proposera une compétition open 2 à Barcy, ce dimanche ! Les éléments météorologiques pourraient jouer un rôle prépondérant sur ce parcours seine-et-marnais usant qui devrait faire des différences à tous les étages. Près de 112 coureurs seront en principe au départ de cette course arbitrée par le trio Stéphane Hubert, Jacky Grubert et Philippe Delacour.
Le métier de graphiste prend de plus en plus d’ampleurs dans notre quotidien et Héloïse l’a bien compris. Originaire de région parisienne, la jeune femme a lancé son entreprise dans le domaine sous l’appellation « Herenui ». « J’ai réalisé le logo de l’association VTT & Gravel Handisport puis leur maillot pour leur participation aux 24h Vélo Le Mans, j’ai réalisé le logo pour l’entreprise Passion & Esprit Cycles » détaille la jeune loirétaine passionnée par ce domaine depuis sa plus tendre enfance. « J’ai toujours été assez créative et passionnée par la création, dès petite je fabriquais plein de petites choses en récupérant des boîtes, des cartouches vides de stylo, les bouchons de liège et les fils de fer autour, etc. J’ai pris quelques cours de dessin, mes parents m’ont offert un appareil photo, j’écrivais aussi de temps en temps, bref je créais et je continue toujours, c’est ce que j’adore faire et c’est ce que j’aime dans cette profession » détaille la créatrice de 24 ans, diplômée d’une licence Esthétique et Pratique du cinéma de l’Université Paris 1 et d’une licence Design à Unnîmes (Nîmes). « J’aime pouvoir imaginer et créer, en apportant ma touche, tout en réalisant les souhaits de mes clients » relate Héloïse dont l’inspiration est diversifiée. « Je regarde beaucoup de films, des films d’auteurs notamment, j’aime aller dans les musées d’art. Je n’arrive pas à citer des références en particulier car je pense que c’est un mélange de tout ça, tout cela crée de l’inspiration ». Impliquée dans son activité la jeune loirétaine se montre au maximum à l’écoute de ses clients. « Mon activité consiste à réaliser le graphisme, soit le visuel, selon les souhaits, les demandes de mes clients. J’essaie de comprendre sa vision pour réaliser le visuel qui lui correspondra. Je peux réaliser des logos, flyers, faire-part ou invitations » relate la graphiste loirétaine tout en portant une affection particulière au sport cycliste. « Je me suis plus spécialisée dans les logos et visuels sportifs notamment dans le cyclisme. Grâce à un stage j’ai pu réaliser le logo puis le maillot pour une association de cyclisme, j’ai vraiment adoré cette expérience et depuis je continue d’imaginer et proposer des visuels pour des maillots de cyclisme. Avant ce stage et avant de rencontrer ma belle-famille, je ne connaissais pas grand-chose du monde sportif, surtout du monde du cyclisme. Mais en arrivant dans cet univers, je m’y suis sentie bien tout simplement. J’ai aimé les échanges avec les cyclistes, l’ambiance qui y existe, et quand l’atmosphère est bon comme ça, ça inspire et ça aide à créer » développe celle qui a notamment participé à la création d’un maillot d’équipe pour les 24 heures du Mans vélo il y a quelques années. « C’est très stimulant, positif de participer à un projet d’équipe . Cela m’a rendu fière. Mon rêve pour la suite est voir au moins une équipe aux courses du dimanche portait un maillot que j’aurais créé ».