Grégory Bonfand fait partie de ses coureurs qui sont tombés dans la marmite du cyclisme très jeune ! Après des débuts en compétition en 1988, l’essonnien entame sa 34e saison en tant que coureur cycliste avec toujours la même passion.
« Le plaisir du cyclisme »
Radio Peloton : Grégory, qu’est-ce qui vous motive encore à être sur un vélo après 34 ans dans les pelotons ?
Grégory Bonfand : C’est le plaisir du cyclisme, je participe à trois disciplines (Route, cyclo- cross et VTT) par pur passion de mon sport. Je ne peux pas m’en passer, je suis comme Obélix, je suis tombé dedans depuis tout petit (sourires). Je me suis orienté vers la FSGT pour conserver ce plaisir de participer à des épreuves sans devoir faire de nombreuses heures de selle pour tenir dans le peloton et gérer avec mes acquis du passé et également me permettre d’avoir des épreuves à proximité de mon domicile environ 40 minutes maximum de trajet pour me rendre sur les épreuves.
Radio Peloton : Vous êtes pensionnaire de la Roue Libre Bièvroise..
Grégory Bonfand : C’est le club dans lequel j’ai débuté le cyclisme… Début 2013, Pierre Bizieux est venu me voir pour l’aider à faire une épreuve atypique avec un esprit représentant le club. De là est né le cyclocross à l’américaine de Bièvres et ma venue dans son club. A ce jour c’est mon père qui est le président du club. C’est un club a ambiance familiale avec un super esprit. Comme a vrai dire dans chaque club que j’ai pu faire où l’ambiance a toujours été top et sans pression même en Élite. A Verrières le Buisson avec la famille Clevede Au CCIP 91 sous Lucien Robin A l’AS Marcoussis Team Bonnat sous Christian Gustave Au VC Savigny-sur-Orge sous Gilles Ardin En fait, ces personnes dégageaient tellement d’amour et de passion pour leur club que c’était contagieux sur l’ensemble du club. C’est ma neuvième année à la Roue Libre Bièvroise sans compter mes années d’école de vélo.
Radio Peloton : Comment voyez-vous l’évolution du cyclisme depuis vos débuts ?
Grégory Bonfand : On a eu une évolution très positive avec l’apparition du système de freinage à disque, pneu tubeless, la transmission électrique et aussi les éléments de sécurité comme les détecteurs de véhicule connecté sur le compteur. Ensuite il y a l’équipement qui est encore plus performant et confortable. L’accès aux études posturales à tous qui permet également un meilleur confort sur le vélo. Sur les courses amateur et surtout professionnel, il y a eu un passage où il y avait beaucoup de calculateur d’effort maintenant on revient avec des coureurs qui dynamitent les courses, qui ne craignent pas de partir loin de l’arrivée. Ça fait plaisir à voir.
Radio Peloton : Que reste votre plus beau souvenir sur un vélo en compétition ?
Grégory Bonfand : C’est la rencontre de ma femme Fanny que j’ai connue grâce au vélo . Avec toutes ces années de pratique j’ai plusieurs beaux souvenirs à énumérer . Un que je retiens et qui revient quand je croise des copains c’est ma victoire et le doublé avec mon frère sur la course d’Auneau (Eure-et-Loir).
Radio Peloton : Et votre moins bon ?
Grégory Bonfand : Ma deuxième place au championnat régional cyclo-cross juniors à Domont (Val d’Oise), je fais une erreur de trajectoire dans un devers et je laisse filer le titre.
Radio Peloton : Quel serait votre plus grand rêve dans le vélo maintenant Grégory ?
Grégory Bonfand : Simplement de poursuivre ma passion et continuer de pouvoir organiser des épreuves pour le plaisir de tous.
Radio Peloton : Avec du recul avez-vous certains regrets sportifs ?
Grégory Bonfand : Le manque de développement du cyclo-cross en France. Plus jeune aucune structure professionnelle existait en France lorsque j’étais en mesure d’espérer une carrière professionnelle dans cette discipline.
Photo : Loïc Manceau.
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